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Élisa Gorins : "Chaque année en France, 80 000 animaux sont abandonnés dont 60 000 l’été"

Par Mathieu D'Hondt

Élisa Gorins, journaliste chez Wamiz.com, était ce lundi l'invitée de Dimitri Pavlenko dans le Grand matin Sud radio.

 

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Ce lundi marque le début de la "Semaine de l'intégration des animaux sur le lieu de travail". Notre invitée Élisa Gorins, journaliste chez Wamiz.com (site numéro 1 européen sur les animaux de compagnie), nous présente l’événement.

Bonjour Élisa, c’est donc la "semaine de l’intégration des animaux sur le lieu de travail".  Première question, les animaux sont-ils les bienvenus au boulot ?

Alors d’abord, il faut savoir qu'il y a plusieurs semaines d’intégration, il y en a une autre au mois de juin. Ce qui est important, c’est d'avoir des occasions comme celle-ci pour en parler, parce que des animaux au travail c’est tout bénéf, c’est bien pour le salarié, pour l’entreprise et pour l’animal. C’est bien d’en parler, c’est bien de les amener et il suffit d’essayer de poser la question à sa patron et vous verrez bien.

En quoi amener son animal sur son lieu de travail peut être bénéfique ?

C’est surtout moins de stress. C’est aussi une meilleure communication entre les employés parce que forcément lors des pauses café ou cigarettes, on va parler du chien… ça augmente aussi la productivité contrairement à ce que l'on croit car c’est pas parce qu’on emmène un chien qu’on est plus distrait. Au contraire, on a envie de s’engager plus pour l’entreprise, on est plus content d’y aller et puis on se sent moins coupable de laisser son animal tout la journée.

Comment fait-on pour convaincre son patron ?

Bine sûr, il faut que son animal soit propre et se tienne bien. L’objectif n’est pas qu’il fasse n’importe quoi au travail. Il faut qu’il soit sage. Mais il suffit de demander à son patron l’autorisation, il n’y a cas essayer en fait, c’est tout simple.

Mais que dit la loi concrètement ?

C’est au cas par cas. Si l’entreprise accepte les animaux, ils sont les bienvenus. Dans le cas contraire non, puisqu’effectivement il peut y avoir des problèmes d’allergies ect… Il faut voir ça avec son patron et les autres employés.

Nous sommes au début des grandes vacances, une période pas toujours drôle pour les animaux puisqu’elle coïncide avec la saison des abandons. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

En France, il y a chaque année 80 000 animaux abandonnés dont 60 000 l’été. C’est donc considérable alors que pourtant pleins de solutions existent…

On dit que ces abandons se font toujours au bord des routes, c’est vrai ?

C’est particulièrement lâche de laisser son animal sur le bord de la route mais heureusement des gens ont quant même le réflexe de les conduire dans des refuges, c’est un moindre mal. Le bord de la route, c’est ce qu’on peut faire de pire parce que c’est extrêmement dangereux…

...et les refuges ne peuvent pas refuser un animal ?

Non ! Mais les refuges sont débordés donc c’est pour ça qu’il faut adopter en ce moment pour faire de la place à ceux qui arrivent. Pour être un bon adoptant, il faut aussi se poser les bonnes questions, c’est vraiment une décision à ne pas prendre à la légère.

>> Retrouvez l'intégralité du podcast de l'interview

 

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