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L'avis de Jean-François Achilli : "L’exécutif s’inquiète d’une explosion de colère dans nos campagnes"

Par La Rédaction

OPINION SUD RADIO - Alors que l'actualité agricole est incandescente, Jean-François Achilli donne son avis sur la crise de Dermatose Nodulaire Contagieuse, le Mercosur et la pression sur le pouvoir exécutif.

La colère des agriculteurs continue
L’exécutif s’inquiète in fine d’une possible explosion de colère

La dermatose nodulaire contagieuse, le Mercosur : la colère des agriculteurs est vive. La ministre de l'Agriculture Annie Genevard a ouvert la porte lundi à une éventuelle suspension de la procédure en place pour gérer la dermatose nodulaire contagieuse. Les désaccords avec les agriculteurs sont nombreux. Dans son édito, Jean-François Achilli a fait le point sur la crise agricole que traverse actuellement la France.

"Entre DNC et Mercosur, le marteau et l’enclume des éleveurs. La colère est de retour, elle barre la une des journaux, mais a-t-elle réellement quitté les agriculteurs qui voient fondre sur eux un double péril. Il y a d’abord l’épidémie de dermatose nodulaire contagieuse : faut-il abattre les troupeaux, solution choisie par le gouvernement avec le soutien de la FNSEA ou isoler les bêtes malades sans abattre les autres, comme le défendent la Coordination rurale et la Confédération paysanne ? Si la DNC se généralise, comment reconstituer les cheptels à terme ?"

"Et qui détient la vérité ? La ministre Annie Génevard aura fort à faire pour convaincre, surtout après l’envoi des gendarmes dans l’Ariège qui aura braqué des éleveurs qui ne demandaient qu’à se faire entendre. Pas à affronter la force publique. Carole Delga, la présidente socialiste de la région Occitanie, interpelle le gouvernement en dénonçant « une gestion bureaucratique et froide de cette nouvelle crise. » Qui nécessite échange et compréhension... Mais l’empathie peut-elle vaincre une épidémie ? Il y a ensuite la signature samedi au Brésil par Ursula von der Leyen de l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur. Après le feu vert des pays membres de l’Union européenne. Les filières bovines et avicoles redoutent une concurrence déloyale. Malgré la promesse d’une clause de sauvegarde et de mesures-miroirs"

"Emmanuel Macron demande à la présidente de la Commission un report de l’examen de l’accord. Les conditions ne sont « pas réunies pour un quelconque vote » des États européens, indique Matignon dans un communiqué. L’exécutif s’inquiète in fine d’une possible explosion de colère dans nos campagnes. Toute la question est de savoir si la signature d’un accord qui engage autant d’intérêts croisés sera reportée pour les seuls paysans français"

Retrouvez du lundi au jeudi à partir de 9h05 l'édito de Jean-François Achilli dans la Verité En Face

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