Combien de Français vivent-ils en Iran ? "Ceux qui sont inscrits sur les registres sont environ 800, précise Armand Meimand, président du conseil qui représente les Français installés en Asie centrale, basé à Téhéran. Cela ne prend pas en compte les personnes de passage, avant les attaques israéliennes. On les estime autour de 100 à 200 personnes."
Iran : aucun convoi d'évacuation
Ces Français ont-il le désir de quitter le pays ? "Les attaques ayant cessé, je ne vois pas de pression venant de la part de mes compatriotes. Le ministre des Affaires étrangères nous avait promis un convoi de rapatriement au moment des attaques. Nous n’avons jamais vu ce convoi. Un convoi de diplomates a été évacué."
"Malheureusement, les Français ont été laissés pour compte, constate toutefois Armand Meimand. Faut-il encore organiser une opération de retour, maintenant qu'un cessez-le-feu a été instauré entre Iran et Israël ? "La question de l’opportunité peut être posée. La plupart des ressortissants ne le croient pas encore."
Iran : "Notre ministre des Affaires étrangères, monsieur @jnbarrot, nous avait promis un convoi de rapatriement... On ne l’a jamais vu ! Les Français ont été laissés pour compte !" dénonce Armand Meimand (basé à Téhéran) #GrandMatin https://t.co/fOC4Q9e7YS pic.twitter.com/eKGyBCjAMo
— Sud Radio (@SudRadio) June 26, 2025
Pas de trace de répression
Quelle est l’atmosphère à Téhéran et que disent les Iraniens ? "En ce moment, depuis le début de la fin des hostilités. C’est plutôt calme. Même sous les bombardements, les gens étaient calmes, extrêmement résilients. Il y en avait même qui faisaient des pique-niques dans les parcs. Depuis la fin des hostilités, la vie reprend à Téhéran. Les restaurants sont pleins. La vie normale est revenue à grande vitesse. "
Y a -t-il une peur de la répression ? "Des gens ont collaboré avec l’ennemi. C’est bien naturel à un moment qu’ils fassent le ménage sur le territoire. Des opérations ont été montées à partir du sol iranien. Téhéran même. Jusque-là, on ne voit pas de trace de répression. À ma connaissance, il n’y a aucune manifestation en cours. Leur préoccupation va être de reprendre le cours de leur vie."
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