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Guerre Iran/Israël : "Un enjeu de guerre mondiale"

Alors que les bombardements croisés se poursuivent, faut-il cautionner la poursuite de l'attaque d'Israël contre l'Iran ?

Iran
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse à Jérusalem, le 21 mai 2025 (Ronen Zvulun - POOL/AFP/Archives)

Pouria Amirshahi, député écologiste de Paris est franco-iranien. "Je suis né en Iran et député français. Quand vous êtes né en Iran, vous avez la nationalité française ad vitam aeternam", explique-t-il.

Iran : "Une attaque israélienne illégale"

A-t-il des nouvelles de sa famille sur place ? "On y arrive, c’est difficile. Mais quand on peut, on est content de les avoir. Quand vous êtes sous les bombes, vous avez la peur au ventre. Je suis bien mal placé pour parler à leur place. Je trouve que ce peuple est malheureux depuis 40 ans sous la chape de plomb d’un régime théocratique criminel."

"Vient s’ajouter à cela l’attaque israélienne qui, je le rappelle, est illégale, et commise par un criminel de guerre recherché par la Cour Pénale Internationale. Cela peut générer un chaos généralisé dans une région qui n’a pas besoin de cela. La dernière fois que c’est arrivé, avec le voisin irakien, pour les mêmes raisons d’armes de destruction massive, et volonté de libérer un peuple de son tyran, derrière, cela a donné Daesh."

"On ne peut pas régler ce problème à coup de bombes"

Pour autant, le programme d’enrichissement de l’uranium en Iran est une réalité. "Ce que dit l’AEIA est assez juste : il y a d’un côté un enrichissement, de l’autre, aucune capacité à produire une arme nucléaire. On ne peut pas régler ce problème à coup de bombes, autrement que par la négociation. Il faut contraindre le régime iranien à revenir à la négociation, et faire cesser les exactions de Netanyahu en Iran, en Palestine et chez tous ses voisins."

"Il y a un enjeu de guerre mondiale, généralisée, souligne Pouria Amirshahi, député écologiste de Paris et franco-iranien. On voit l’Ukraine, la Palestine, bien d’autres conflits. C’est la mise en cause d’un ordre international qui avait été conçu pour ne plus faire la guerre du fait des drames passés."

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