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Laurent Fontaine : "Ce qui nous a tués sur TF1, c'est l'audience"

Les animateurs et producteurs, Laurent Fontaine et Pascal Bataille, étaient les invités de Valérie Expert et Gilles Ganzmann dans "Sud Radio Média" sur Sud Radio le 8 septembre 2022 dans "Le 10h - midi".

Laurent Fontaine et Pascal Bataille
Laurent Fontaine et Pascal Bataille, invités de Valérie Expert et Gilles Ganzmann dans "Sud Radio Média" sur Sud Radio.

Tous les jeudis, C8 diffusera "Les plus belles histoires de 'Y’a que la Vérité qui compte !'", présenté par Laurent Fontaine et Pascal Bataille.

 

Laurent Fontaine : "Il n’y avait pas un membre de l’équipe qui n’avait pas les larmes aux yeux"

Au début des années 2000, "Y’a que la Vérité qui compte !" réunissait entre 3 et 4 millions de personnes chaque lundi soir sur TF1. Pendant 5 ans, des centaines de déclarations d’amour ou d’amitié, de retrouvailles, de demandes de pardon et de remerciements, ont fait rire ou pleurer toute une génération de Français. Vingt ans après, Pascal et Laurent proposent de partager avec les téléspectateurs les meilleures séquences de leur émission culte.

 


"Depuis un an, nous nous sommes replongés dans les archives de 'Y’a que la Vérité qui compte !'. Vous n’êtes pas sans savoir que depuis un an, on a une rediffusion d’anciens épisodes sur Facebook et YouTube, qui a remis les projecteurs sur l’émission. La semaine dernière, on a visionné la première émission avec Laurent et toute l’équipe de production. Donc, bien évidemment, toutes ces histoires, on les a vues et revues. Et il n’y avait pas un membre de l’équipe, y compris Laurent et moi, qui n’avait pas les larmes aux yeux. Cela veut dire que cela peut fonctionner et refonctionner, c’est incroyable", a déclaré Pascal Bataille.

"Le choix stratégique de TF1 était de diminuer le coût de la grille"

Alors, qu’est-ce qui a tué cette émission ? "L’audience. Sur TF1, c’est toujours l’audience qui tue. L’audience commençait à manger un tout petit peu moins. Et puis, une nouvelle équipe est arrivée sur TF1, qui misait beaucoup sur la fiction. Il y avait à l’époque Julien Courbet le vendredi soir, il est parti très vite. Cohen, le jeudi soir, il est parti deux ans plus tard. 'Droit de savoir' le mardi soir s’est arrêté. Et puis, nous, on s’est arrêtés. Le choix stratégique de TF1 était de diminuer le coût de la grille, comme on dit dans notre jargon", a répondu Laurent Fontaine.

 


Selon Pascal Bataille, si cette émission était à refaire aujourd’hui, se serait très compliqué, vu les réseaux sociaux. "Là où les applications et Internet ont vraiment changé les choses, c’est sur l’impact que ça aurait pour les gens de passer dans l’émission et le feedback énorme qu’il y aurait sur les réseaux sociaux le lendemain. Et ça, il faut qu’on soit extrêmement vigilant et très précautionneux sur la capacité des gens qui passeraient dans la nouvelle émission à supporter ça. À l’époque, 3 ou 4 millions de personnes regardaient l’émission. Le lendemain, vous étiez une vedette chez votre boucher ou votre boulanger ou au bureau. Mais il n’y avait pas ce déferlement de haine. Je crois qu’aujourd’hui, il faudrait construire une petite barrière, un petit muret."


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Retrouvez “L'invité média” de Gilles Ganzmann chaque jour à partir de 10h00 dans le 10h - midi Sud Radio avec Valérie Expert.

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