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Budget : "Nos oppositions ont offert un summum de théâtre politicien", dénonce Gilles Le Gendre

Par La Rédaction

"L'objectif est d'avoir un budget pour le 1er janvier 2023", selon Gilles Le Gendre. Le député Renaissance de Paris était l'invité du “petit déjeuner politique” sur Sud Radio.

Gilles Le Gendre
Gilles Le Gendre, interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio, le 20 janvier, dans “L’invité politique”.

Motions de censure de la NUPES votée par les députés RN, Les Républicains, budget 2023, Gilles Le Gendre a répondu aux questions de Patrick Roger.

 

"Des coups politiques, des fausses alliances et des fausses polémiques"

Le Rassemblement national a créé la surprise, lundi 24 octobre, en votant la motion de censure contre le budget déposée par la NUPES à l'Assemblée nationale. À 50 voix près, l'exécutif a vacillé. Un avertissement pour le gouvernement ? "Non !", répond d'emblée Gilles Le Genre pour qui l'objectif est "d'avoir un budget pour les services publics et la sécurité sociale au 1er janvier 2023". "Nos oppositions nous ont offert un summum de théâtre politicien", déplore le député Renaissance de Paris qui pointe du doigt "des coups politiques, des fausses alliances et des fausses polémiques".

Si l'opposition a dénoncé un budget n'étant pas à la hauteur des attentes et des amendements rejetés d'emblée, "ce qui compte c'est la vision globale", répond le parlementaire, se félicitant d'avoir un budget "qui permet au pays de poursuivre ses transformations et d'investir dans l'avenir, tout en tenant compte du contexte d'inflation brutale". Selon lui, le budget adopté par l'Assemblée nationale permet "une protection des Français les plus défavorisés".

"Je ne dis pas merci aux LR"

Le député Renaissance regrette de voir les oppositions engagées "dans une stratégie d'opposition systématique et radicale". Pour Gilles Le Gendre, l'usage du 49.3 n'est qu'une réaction "légale et utile pour que la France puisse être dotée de ses deux budgets". Malgré tout, le recours à cet article se passant du vote des députés "n'est pas banal", admet l'élu parisien pour qui une utilisation répétée ne permettrait pas "d'en sortir totalement indemne".

La nouvelle configuration de l'Assemblée nationale, n'offrant qu'une majorité relative au gouvernement, devait transformer la méthode de l'exécutif en laissant la place au dialogue. "Il faut être deux pour ça", regrette Gilles Le Gendre qui souligne des propositions à l'initiative du gouvernement "refusées systématiquement par l'opposition". Dans cette ambiance, l'hémicycle actuel pourrait-il perdurer jusqu'en 2027 ? "Les Français nous en voudraient énormément de ne pas être capables d'instaurer cette culture du compromis, du vrai débat", estime le député de Paris.

Si la motion de censure n'a pas été adoptée, c'est par l'absence de vote des Républicains. "Je ne dis pas merci aux LR", répond Gilles Le Gendre pour qui ces députés "ont pris leurs responsabilités". Le parlementaire n'omet pas que cette décision a été prise "dans leur propre intérêt". Quelques jours après l'appel de Nicolas Sarkozy à bâtir une nouvelle majorité incluant Les Républicains, le parti se retrouve dans une position ambiguë. "Avant de savoir si c'est souhaitable, est-ce possible ? Je ne crois pas", observe l'élu qui note que "depuis des mois, les trois candidats à la présidence du parti tapent comme des sourds sur Macron et même Sarkozy".

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger.

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