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L'avis tranché d'Alexandre Jardin : "Contre les bureaucraties, il faut plus de démocratie "

OPINION SUD RADIO - Pourquoi nous faut-il plus de démocratie directe ? Ecrivain, fondateur du Mouvement des Gueux et éditorialiste, Alexandre Jardin, écrivain et fondateur du Mouvement des Gueux a donné son avis tranché au mlicro de Périco Légasse sur Sud Radio.

Alexandre Jardin
Alexandre Jardin, invité de Périco Légasse dans "Sud Radio La France dans tous ses états”.

Ecrivain et fondateur du Mouvement des Gueux, Alexandre Jardin estime qu'il faudrait dépasser les clivages gauche-droite et laisser le peuple se prononcer sur un large spectre de questions. Et pour cela, le référendum est un magnifique outil, comme l'a clamé ce jeudi notre éditorialiste au micro de Périco Légasse sur Sud Radio.

"On est en crise parce qu'on a un problème de connexion entre le bas du peuple et le haut du système"

Alexandre Jardin : Le mot "populisme" est un mot de mépris. Et au stade où on en est dans ce pays, où on rétablit une conversation démocratique entre gens bien qui ne s'insultent pas… Il y aura un chemin de sortie où on en passe par la disqualification de l'autre avec un vocabulaire insultant. Et je me fais une très haute idée de la démocratie. En démocratie, on ne s'insulte pas. On écoute, même si c'est compliqué, ce que dit l'autre, même s'il dit des choses qui vous irritent. Je ne laisserai jamais passer une insulte parce qu'on représente des mouvements qui sont fondamentalement démocrates, viscéralement démocrates ! C'est bien parce qu'on a un problème de démocratie, de connexion entre le bas du peuple et le haut du système qu'on est en crise."

"Les gens emploient le mot "populisme" comme une forme d'insulte"

Alexandre Jardin : "Le mot "populiste" est ensuite toujours employé par les gens qui l'emploient comme une forme d'insulte. Et je ne traite pas le macronisme de populisme. Je ne traite pas tous les gens qui se flattent les bas instincts et les peurs des gens avec ce terme, alors qu'ils sont partout aujourd'hui sur l'échiquier politique. […] De toute façon, il y a un problème sur l'ensemble du spectre politique. Il n'y a plus aujourd'hui un populisme quelque part : il s'est infiltré dans la totalité du discours, parce qu'on a quitté tout simplement l'obsession de respecter les gens qui nous écoutent. Ils essayent de dire des choses désespérément, avec le peu d'espace qu'on leur laisse.

https://www.youtube.com/watch?v=PPpW7a9y0HE

"Contre les bureaucraties, il faut plus de démocratie"

Alexandre Jardin : La souveraineté populaire doit rester la façon dont le peuple décide, dont il doit être gouverné et par qui il doit être gouverné : c'est la seule issue. Contre les bureaucraties, il faut plus de démocratie. Et il faut adjoindre à la démocratie représentative, qui doit faire le boulot courant… il faut adjoindre de la démocratie directe, sinon on s'en sortira jamais. Sinon, qu'est-ce qui va se passer ? Pourquoi va-t-on lancer ce processus pour faire rentrer la France dans la culture référendaire ? Pourquoi on fait ça? Parce que je ne veux pas qu'en 2027, quelle que soit la personne qui sera élue, je ne veux pas que le peuple lui laisse un chèque en blanc. Je ne veux pas que vous soyez tous virés le soir de l'élection. Sinon vous êtes virés pendant cinq ans. Donc, je veux que vous restiez dignes, qu'on reste un peuple digne.

Cliquez ici pour écouter l’invité de Périco Légasse dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” de Périco Légasse chaque jour à 13h dans "La France dans tous ses états" sur Sud Radio.

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