Ce lundi 10 novembre, la cour d’appel de Paris examine la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy, incarcéré depuis le 21 octobre à la prison de la Santé. L’audience se déroulera en visioconférence, sous les yeux de 60 journalistes accrédités. Retour sur une procédure exceptionnelle.
Nicolas Sarkozy face à la justice : une audience sous haute attention
Ce lundi matin, à 9h30, la cour d’appel de Paris se penche sur la demande de mise en liberté de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy. Incarcéré depuis le 21 octobre 2025 à la prison de la Santé, il purge une peine de cinq ans de prison pour association de malfaiteurs dans le cadre du dossier du financement libyen de sa campagne présidentielle.
Une audience exceptionnelle par sa forme et sa portée médiatique. L’ex-chef de l’État ne sera pas physiquement présent au palais de justice : il comparaîtra en visioconférence depuis le centre pénitentiaire, comme le prévoit la procédure. Soixante journalistes ont été accrédités pour suivre cette audience, preuve de l’intérêt public et politique que suscite cette affaire.
Décision attendue dans la journée
La demande de mise en liberté a été déposée le jour même de son incarcération, par ses avocats, qui contestent la décision du tribunal ayant ordonné l’exécution provisoire du mandat de dépôt. À ce stade, Nicolas Sarkozy est présumé innocent, ayant fait appel de sa condamnation.
La décision est attendue dans la journée. Si la cour d’appel donne son feu vert, l’ancien président pourrait retrouver la liberté dans la foulée. Dans le cas contraire, il poursuivra sa détention à la Santé, où il est incarcéré depuis près de trois semaines, dans un quartier réservé aux personnalités publiques.