Un éleveur en détresse dans le Var a subi trois attaques de loups en huit jours. Il ne sait plus comment faire face aux assauts.
Des meutes de loups qui frappent la nuit
"On est plutôt abattus, on ne sait plus comment faire, confie Laurent Rouvier, éleveur porcin et ovin à Brenon (Var). Nous avions tout mis en place pour nous protéger. On est arrivé à un moment où, même quand on pense que les animaux sont à l’abri, ils ne le sont pas. Cela a dû arriver au cœur de la nuit, quand on dormait."
"Elles sont en bergerie, là où elles devraient être le plus protégées, comme si vous étiez chez vous. Huit chiens de protection gravitaient autour du bâtiment. Normalement, il n’y avait pas de problème. J’ai des enfants qui vont à la bergerie, qui est juste devant chez nous. On travaille tard, on leur dit de rester à la maison quand la nuit tombe."
🎙️ Laurent Rouvier a subi trois attaques de loups dans le Var en huit jours. Il raconte au micro de #SudRadio :
🗣️ « J’ai des enfants vagabonds, qui se baladent près de la bergerie. Maintenant, je leur dis de rester à la maison quand il fait nuit. » pic.twitter.com/lSPIhZUrwR
— Sud Radio (@SudRadio) July 21, 2025
130 animaux tués en une semaine
Comment ces loups ont-ils pu, malgré tout, parvenir à tuer les bêtes ? "Malheureusement, les loups sont des animaux très intelligents, constate Laurent Rouvier, éleveur porcin et ovin à Brenon (Var). Ils attaquent en meute, une partie attire les chiens et l’autre fait son oeuvre. Je ne vois pas d’autre méthode pour parvenir à faire un tel carnage. Il faut une régulation un peu plus poussée, car ce n’est plus viable aujourd’hui. Je n’élève pas mes animaux pour qu’ils se fassent manger."
"Nous en sommes à 120-130 animaux tués. À l’intérieur du bâtiment, nous avions 300 animaux, et avec nos associés, nous en avons un millier. Normalement, c’est indemnisé, mais nous ne savons pas à quelle hauteur. Nous faisons de la vente directe, c’est quasiment la vente de notre été qui s’est envolée."
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