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L'agresseur présumé de NKM nie l'avoir frappée

Par Mathieu D'Hondt

L'agresseur présumé de NKM nie "avoir frappé" l'ex-ministre et affirme avoir subi des violences de la part de partisans de l'ex-ministre.

L'agresseur de NKM nie "avoir l'avoir frappée et affirme avoir été violenté

L'agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet, accusé d'avoir jeté des tracts au visage de cette dernière provoquant sa chute puis une perte de connaissance jeudi dernier à Paris, a nié "avoir frappé" l'ex-ministre, affirmant même avoir été victime de violences de la part de ses partisans.

"A aucun moment je n'ai frappé Mme Kosciusko-Morizet"

Vincent Debraize, maire de la commune de Champignolles (Eure) avait décidé de convoquer la presse ce jeudi en présence de son avocat, afin de livrer sa version des faits. "A aucun moment je n'ai frappé ou même eu la volonté de frapper Mme Kosciusko-Morizet", a-t-il ainsi martelé ajoutant qu'il avait "en revanche pris des coups". Dans un récit détaillé, l'intéressé a en effet expliqué que l'entourage de NKM l'aurait agressé physiquement lorsqu'il s'éloignait du marché Maubert (Ve arrondissement), où a eu lieu l'agression supposée.

"Salut nazi" et déluge de coups

Vincent Debraize explique "avoir pris peur" lorsqu'il a aperçu les partisans de la candidate se rapprocher de lui en criant "il l'a frappée, il l'a frappée". Il affirme par ailleurs que l'un de ces derniers a effectué un "salut nazi" avant qu'un second ne le poursuive jusque dans le métro, disant au téléphone "venez vite on va l'avoir, il est là". C'est à cet instant que la personne l'ayant traqué l'aurait agressé plutôt violemment selon ses dires. Il était "très, très agressif, les coups pleuvent, il me frappe, j'ai la chemise déchirée, les lunettes cassées (...) je suis sous le choc", a-t-il assuré. 

Concernant les faits dont il est accusé, l'intéressé a reconnu avoir traité NKM de "bobo de droite", et non "de merde" comme le prétend l'ex-ministre, mais il affirme dans le même temps que celle-ci l'a insulté en lui lançant un "dégage connard". D'autre part, les avocats de M. Debraize ont également contesté la garde à vue de leur client, laquelle avait été prolongée de 24h après son interpellation. Il y "avait clairement comme instruction que M. Debraize ne puisse pas interférer avec le processus électoral puisqu'on était en fin de campagne, deux jours avant le scrutin", a déclaré l'un d'eux, Me Basile Adler.

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