Sur un plan économique, il n’y a pas eu vraiment d’annonces, à part la redite de ce que Philippe avait fait le matin en matière d’aides pour ceux qui souffrent de la hausse du prix du carburant.
Gilles Bouleau a assez rapidement interrogé Macron sur le ras-le-bol fiscal et j’ai été stupéfait de la réponse du PR.
Dès le début de son mandat, il s’est insurgé contre les fake news et on a eu droit à une somme de fake news de la part du PR.
Il nous a dit que les impôts baissaient. Ils représentaient 1038 milliards d’euros en 2017, 1057 milliards en 2018 et 1070 milliards l’année prochaine en 2019.
C’est le projet de loi de finances décrypté par un député de La République en Marche.
Nous sommes à 365 impôts et taxes actuelldement, soit 100 de plus que lorsque François Hollande est arrivé au pouvoir.
Il dit que ce n’est pas important de regarder ces chiffres, qu’il faut les rapporter à la production du pays. Mais expliquez-ça à un retraité, qui par nature ne produit plus, mais consomme. Et c’est lui qu’on taxe le plus. C’est incompréhensible.
Il a justifié la hausse des impôts en disant qu’il fallait bien financer la dépense publique, le porte-avion, les hôpitaux, les écoles.
La dépense publique augmente très vite. À mi-mandat, à fin 2019, elle aura augmenté de 51 milliards. À mi-mandat sous François Hollande, elle n’avait augmenté que de 37 milliards.
Dans tous les pays, le cercle naturel, c’est de baisser la dépense publique pour faire baisser les impôts et rendre le pays plus compétitif. La France est le seul pays où on fait exactement l’inverse. J’augmente la dépense publique, j’augmente les impôts, j’augmente le déficit et j’augmente la dette.