Celui qui ressort en tête est un habitué de ce palmarès, puisqu’il s’agit de Pablo Isla, le patron du géant espagnol Inditex, plus connu avec ses marques Zara ou Massimo Dutti. Mais l’évènement de cette année c’est que onze français figurent dans ce palmarès. Et encore mieux : quatre d’entre eux figurent dans le Top 10. Ce qui témoigne de l’aura des managers français dans le reste du monde et notamment aux Etats-Unis
Les heureux élus sont tout d'abord Bernard Arnault, le premier des français qui occupe la troisième place de ce palmarès. Le patron de LVMH est un habitué de ces classements puisqu’il figure parmi les dix plus importantes fortunes mondiales. Il est suivi de près par François-Henri Pinault, le patron de Kering. Au septième rang figure Jacques Aschenbroich, le patron de Valeo. Et à la dixième place apparait Martin Bouygues. Ce qui est intéressant c’est que parmi ces quatre du TOP 10, trois patrons sont des managers actionnaires de leurs groupes.
En dehors de ces quatre premiers, on retrouve encore Bernard Charlès, le patron de Dassault Systèmes qui occupe la treizième place, Benoit Potier, le PDG d’Air Liquide qui est en vingtième position, Xavier Huillard, le PDG de Vinci et Thierry Breton le patron d’Atos. A cela s’ajoutent les français qui dirigent des groupes étrangers. D’abord Pierre Nanterme le patron du groupe de conseil Accenture, Hubert Joly le CEO du groupe américain BestBuy et Gilles Andrier, le dirigeant du groupe suisse Gevaudan.
Cela ne veut néanmoins pas dire qu’il y a vraiment un management à la française qui est reconnu de manière internationale. Chaque personnalité qui figure dans ce classement y est pour des raisons qui lui sont propres. En revanche le fait que l’on dénombre onze français dans ce classement très regardé partout dans le monde redore naturellement l’image des entreprises françaises. Cela montre qu’il n’y a pas que dans la Silicon Valley qu’on trouve des patrons exceptionnels. De même les groupes qu’ils dirigent appartiennent à la vieille économie. Et c’est sans doute plus difficile de diriger aujourd’hui Vinci ou L’Air Liquide qu’Amazon ou Google. Donc pour une fois où les patrons français sont salués au lieu d’être esquintés, on ne va tout de même pas bouder son plaisir.