Les Français refusent de céder à la peur, il ne change pas leur façon de vivre mais ils ne se sentent plus à l’abri nulle part.
Pourquoi ? Parce que les agressions se multiplient. J’ai recensé les dernières attaques au couteau en France : 4 en un mois. Celle de Paris dimanche soir : 7 blessés. L’auteur : un afghan de 30 ans.
Vendredi dernier à Montpellier devant le lycée Joffre, des collégiens se sont fait attaquer au couteau par des migrants albanais. Un parent a été poignardé.
Fin août à Trappes, un afghan a tué à l’arme blanche sa mère et sa sœur et blessé grièvement une autre femme.
Et à Rennes il y a un mois, un jeune homme a été poignardé en plein centre ville par des migrants afghans.
Parlons vrai sur Sud Radio ! 4 attaques au couteau en un mois perpétrées chaque fois par des étrangers et dont les autorités minorent les faits parce que dans le cas de Trappes ou de Paris on dit qu’ils sont fous, ça interpelle et ça fait peur.
Mais justement, dans la plupart des cas, les autorités se refusent à parler de terrorisme, quand il s’agit d’attaque délibérée au couteau, si l’agresseur est psychologiquement instable.
Peut on faire le lien entre terrorisme et psychiatrie ?
Selon le ministère de l’intérieur, 30% des agresseurs sont des cas pathologiques. On peut dire que tous les terroristes sont fous bien sûr, mais les auteurs d’attaques au couteau qui sont des psychotiques sont-ils pour autant des terroristes ? Dans certains cas, en poignardant, ils crient "Allah Akbar". Leur instabilité psychologique se nourrit d’une réceptivité à la propagande de Daesh.
Alors oui c’est du terrorisme low cost. On poignarde au hasard dans la rue et l’auteur n’est même pas forcement perçu comme un danger. C’est diabolique. Et ce qui nourrit l’inquiétude, c’est que les Français ont le sentiment qu’on minore les faits en les analysant uniquement par le prisme de la psychiatrie.
Mais n’y a-t-il pas plus de fous aussi dans notre pays qui sont très mal pris en charge ?
6 % de la population souffrirait de troubles psychiques en France. En dix ans, 300 000 patients supplémentaires. Et 40 % de psychiatres en moins.
La psychiatrie ne peut pas faire face, faute de moyens. Les situations sont terrifiantes dans les hôpitaux psychiatriques. À cela s’ajoute désormais le suivi d’individus radicalisés connus pour des fragilités psychologiques. C’est impossible, même si depuis peu les agences régionales de santé doivent communiquer aux préfectures l’identité de personnes hospitalisées d’office.
Une goutte d’eau dans l’océan de la lutte contre la folie terroriste sous toutes ses formes.