Le gouvernement avait fixé un cap : un million de pompes à chaleur installées par an. Finalement, nous en sommes loin. Pour quelles raisons ?
Pompes à chaleur : des aides en baisse
Cet objectif avait été fixé par l’Élysée il y a deux ans de cela. Pour rappel, ces pompes à chaleur récupèrent les calories présentes dans l’air pour chauffer moins. Au final, trois fois moins de pompes que ce qui avait été prévu aura été installé : entre 250 000 et 300 000 maisons équipées par an.
L’an dernier, les installations de pompes à chaleur étaient en net recul, et ce recul se poursuit cette année. Pour quelles raisons ? En premier lieu le fait que le secteur du bâtiment soit en berne. À cela s’ajoute des aides Ma Prime Renov en baisse voire suspendues cet été. De plus, les chantiers les plus imposants, avec isolation, étaient privilégiés.
Un coup de pouce chauffage
Pourtant, les études montrent que les pompes à chaleur sont efficaces même quand les lieux sont mal isolés. Autre raison de cette baisse des installations de pompes à chaleur : une baisse des prix de l’énergie. Quand la facture de gaz ou d’électricité ou de fioul se réduit, investir dans un équipement plus économe mais coûtant plusieurs milliers d’euros à installer devient moins une priorité.
Faut-il pour autant rester dans la dépendance des pays producteurs d’énergie ? Une nouvelle aide visant à donner un coup de pouce au chauffage vient d’entrer en vigueur début octobre. Censée être en vigueur jusqu’en 2030, elle est financée par les fournisseurs d’énergie. Ceux-ci sont tenus de mettre la main au portefeuille pour la rénovation des passoires thermiques. A la clé : 3000 à 13000 euros d’aide en fonction des revenus.
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