Selon un rapport, un 1/6 du réseau ferré est en fin de vie et pour la prochaine décennie, la situation s'annonce alarmiste avec des fermetures en cascade.
3.600 km de voies ferrées ont fermé depuis une quinzaine d'années
Plus d'un quart des lignes du quotidien vers les territoires ruraux ou périruraux ont dépassé leur durée de vie théorique. Selon plusieurs ONG, comme Oxfam, ou le syndicat SUD-Rail, 3.600 km de voies ferrées ont fermé depuis un quinzaine d'années. Et pour la prochaine décennie, c'est un tiers du réseau ferré qui est menacé de disparition.
Investir dans ces petites lignes, cela ne semble pas gagné d'avance en cette période de recherches d'économies. Mais les syndicats pointent un cercle vicieux : quand on réduit la desserte sur une petite ligne, les usagers arrêtent de miser dessus, ils s'en détournent pour leurs trajets. Ensuite, quand les gens se sont détournés, on va dire que ça coûte trop cher pour trop peu de gens, et on réduit encore plus la voilure, voire on ferme complètement la ligne.
TGV : c'est surtout les tarifs qui agacent les voyageurs
Quid des lignes TGV ? Les lignes de TGV sont plus récentes. Quand il y a des incidents, comme cette semaine, cela va être plus souvent lié à une cause extérieure - du sabotage - ce qui pose évidemment la question de la surveillance du réseau. Mais ce qui agace surtout les usagers des TGV, c'est les tarifs. On l'a vu avec la ruée sur les billets de Noël, quand ils ont été mis en vente le 1er octobre. Des internautes ont parlé de racket, de tarifs prohibitifs… C'est la loi de l'offre et de la demande, surtout vu la baisse du nombre de TGV ces dernières années.
À ces critiques, Jean-Pierre Farandou, l'ancien PDG de la SNCF avait déjà répondu : "Le TGV n'est pas un service public". Rappelons que Jean-Pierre Farandou a été nommé ministre des Transports, remplacé par Jean Castex. Les associations d'usagers espèrent le voir sauvegarder le réseau.
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