Antoine Parra était l'invité de Christine Bouillot le 17 juillet 2020 dans "Sud Radio Midi", à retrouver du lundi au vendredi à 12h10.
"Pour nous, la frontière avec l’Espagne est plus une interface avec la Catalogne"
Antoine Parra a d’abord dit quelques mots pour présenter et situer Argelès-sur-Mer. "Argelès-sur-Mer a la particularité de voir la côte sablonneuse s’arrêter dans un endroit que nous adorons tous et qui est très connu des vacanciers, il s’appelle le Rocher du Racou. Vraiment, d’un mètre sur l’autre, le sable s’arrête, et c’est la roche qui est là, la côte rocheuse commence. C’est là que l’extrémité des Pyrénées se jette dans la mer.
À quelques kilomètres de là se trouve la frontière espagnole. Mais pour nous c’est moins une frontière et plus une interface avec la Catalogne, qui donne une autre manière de vivre, un certain art de vivre."
"On va vers une baisse de la prise de conscience par rapport au virus"
Interrogé sur le regard qu’il porte sur l’obligation dès la semaine prochaine de porter un masque dans les lieux publics clos, Antoine Parra a répondu : "l’Agence régionale de santé (ARS) nous indique qu’ici la situation est excellente. Il est primordial de conserver cet état sanitaire. La saison a un énorme poids économique chez nous, et on ne peut pas s’en passer.
Prendre des décisions qui vont éveiller les consciences des vacanciers pour qu’ils continuent ces gestes barrière et faire en sorte que ces chiffres restent aussi bons, c’est primordial. Malheureusement on va vers une baisse de la prise de conscience par rapport au virus. Le virus est toujours là, il menace toujours, il n’a pas disparu. Il vaut mieux prévenir que guérir par la suite".
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