C'est Bercy et le ministre de l'Economie qui l'ont annoncé hier soir. L'Etat a décidé d'accepter l'offre du fonds chinois Symbiose (Shandong Hi Speed Group et Friedmann Pacific Investment Group), qui rachète donc 49,9 % des parts de l'aéroport de Toulouse-Blagnac.300 millions d'euros iront dans les poches de l'Etat, actuel actionnaire principal, qui reste toutefois majoritaire si l'on additionne les parts des collectivités territoriales, à 50,01 %. L'Etat précise que le consortium chinois devrait céder prochainement ses parts à un investisseur français. Deux tiers de l'actionnariat reviendrait alors dans le giron national. Jean-Louis Moudenc, le maire UMP de Toulouse, s'en félicitait ce matin sur notre antenne, dans le journal de 7h30.En attendant, plusieurs hebdomadaires nationaux dont l'Express ont mené l'enquête et dénoncent la présence d'investisseurs suspects parmi les repreneurs, notamment d'un Hongkongais détenant une holding aux îles vierges, Mike Poon. L'éthique morale des repreneurs pose question, mais les collectivités et l'Etat, les vendeurs, n'ont pas été entendus sur le sujet. Pour vendre, ils ont dû promettre le silence.
Aéroport de Toulouse : l’Etat accepte l’offre chinoise
Par La Rédaction
L’annonce était redoutée par les Toulousains, l’Etat a annoncé jeudi 5 décembre qu’il acceptait l’offre du consortium chinois portant sur l’aéroport de Toulouse.
