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Le coup de gueule de Philippe David : "Qu’attend-on pour imposer la castration chimique ?"

OPINION SUD RADIO | Deux affaires récentes, l’une à Paris et l’autre dans l’Orne, relancent le débat sur la dangerosité des prédateurs sexuels multirécidivistes. C'est le coup de gueule de Philippe David dans Les Vraies Voix.

Deux affaires récentes, l’une à Paris et l’autre dans l’Orne, relancent le débat sur la dangerosité des prédateurs sexuels multirécidivistes. C'est le coup de gueule de Philippe David dans Les Vraies Voix.

Comme d’habitude je vais remettre le clocher au milieu du village et même de deux villages, le village de Dompierre dans l’Orne et le grand village de Paris.

Pourquoi ces deux villages ? Parce qu’une double actualité concomitante dans ces deux lieux pourtant fort différents entre un village rural et la capitale m’ont inspiré ce coup de gueule.

En effet, à Paris le violeur de Claire Géronimi et de Mathilde a été condamné à 18 années de prison. Un violeur qui avait déjà agressé sexuellement une adolescente de sa famille d’accueil pendant un an et qui se considère, je cite ses paroles lors de l’instruction et du procès : « possédé, investi de super-pouvoirs », avoir « besoin de rapports sexuels comme jamais » et « se sentir comme un militaire en action ».

Un prédateur qui était dangereux — il l’a prouvé pendant son adolescence avec, outre ses viols répétés, ses douze condamnations — est dangereux, il l’a prouvé il y a deux ans en violant Claire et Mathilde, et sera dangereux à sa sortie vu son profil.

Dans le même temps, à Dompierre dans l’Orne, un multi-condamné de 34 ans a violé une enfant de 12 ans après avoir appelé le père de la victime pour lui dire qu’il « allait violer sa fille ». Il est désormais poursuivi pour « viol sur un mineur de moins de 15 ans », « sollicitation d’un mineur pour diffuser son image à caractère pornographique », « corruption de mineur » et, ce qui pourrait passer pour des broutilles, « conduite sans permis » et « usurpation de plaque d’immatriculation ».

La jeune fille a été retrouvée vivante en Loire-Atlantique mais on est surpris en apprenant que son violeur fait l’objet d’une mesure de tutelle qui souligne qu’il « représente un vrai danger, ayant un problème de rapport avec les femmes ». Un personnage qui était dangereux — il l’a prouvé avec ses condamnations pour des faits de violences par conjoint, sur mineur de 15 ans et de menaces de mort — est dangereux comme il l’a prouvé la semaine dernière, et sera dangereux à sa sortie vu son profil.

Alors, qu’attend-on pour imposer la castration chimique et définitive à ce type de personnages ? Une castration chimique obligatoire qui a été refusée par l’Assemblée nationale en 2007 suite à une proposition de loi de Bernard Debré et rejetée par le Sénat en 2009.

Un double rejet que je ne m’explique pas. À moins que pour nos parlementaires, les victimes soient moins importantes que leurs bourreaux.

Retrouvez "Le coup de gueule de Philippe David" tous les jours dans Les Vraies Voix de 18h à 19h30. Abonnez-vous à notre chaîne YouTube pour retrouver toutes les vidéos sur la playlist de l'émission.

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