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Vers une dissolution ou une copie revue et corrigée ? Macron va prendre ses responsabilités

Au lendemain du dévoilement de 18 de ses 25 ministres, Sébastien Lecornu a présenté ce lundi matin sa démission à Emmanuel Macron de son poste de Premier Ministre, qui l'a acceptée.

18h30 - Macron prendra ses responsabilités en cas d'échec

Si Sébastien Lecornu échoue dans sa mission de mener à bien les "ultimes négociations" demandées par le Chef de l'Etat, Emmanuel Macron a indiqué à son entourage qu’il "prendrait ses responsabilités" .

18h10 - Vers un clone de gouvernement "Lecornu 2" ?

Emmanuel Macron a demandé à Sébastien Lecornu de mener "d'ici mercredi soir d'ultimes négociations" afin de "définir une plateforme d'action et de stabilité pour le pays", selon un communiqué de l'Elysée. Après avoir rencontré cet après-midi et durant une heure le Chef de l'Etat, Sébastien Lecornu a répondu sur X avoir "accepté à la demande du Président de la République de mener d’ultimes discussions avec les forces politiques pour la stabilité du pays (..) Je dirai au chef de l’Etat mercredi soir si cela est possible ou non, pour qu’il puisse en tirer toutes les conclusions qui s’imposent".

Autrement dit, Sébastien Lecornu pourrait se "réincarner" en conciliateur ou entremetteur dans une tentative de création d'un clone de gouvernement "Lecornu 2", délesté de Bruno Le Maire assurément, allégé de macronistes pur jus, saupoudré de quelques ministres de gauche (peu probable) ou plus certainement avec plusieurs têtes issues de la droite républicaine (plus probable).

Une sorte de copie bis, revue et corrigée, mais sans lui comme ex-futur Premier ministre puisque l'ancien ministre des Armées a précisé ne plus vouloir être Premier ministre.

17h35 - Bruno Le Maire se retire "du gouvernement sans délai"

"Objet" de la colère des Républicains et de Bruno Retailleau à qui le Premier ministre aurait caché hier la nomination à la tête des Armées, Bruno Le Maire est sorti de son silence sur X : Bruno Le Maire, dont la nomination dimanche soir à la tête du ministère des Armées avait fait polémique, a annoncé sur X renoncer à participer au gouvernement démissionnaire du Premier ministre Sébastien Lecornu et de "transférer (ses) responsabilités de ministre" "au Premier ministre". Une proposition que le président de la République "a acceptée" selon lui. "Je souhaite que cette décision permette la reprise des discussions en vue de former un nouveau gouvernement, dont la France a besoin", a-t-il ajouté.

16h40 - Ministre pendant 14 heures seulement... ça peut rapporter gros !

Nommés dimanche 5 octobre peu avant 20h, démissionnaires dès le lundi 6 vers 10h, les membres du très éphémère gouvernement de Sébastien Lecornu devraient percevoir une indemnité transitoire de près de 28 000 euros chacun. Une situation légale, mais qui interroge sur l’usage des deniers publics à l’heure où les finances de la France sont sous tension.

A lire ici : https://www.sudradio.fr/politique/ministre-pendant-14-heures-seulement-ca-peut-rapporter-gros

16h30 - Le PS réclame un Premier ministre de gauche, sans recours au 49.3

À l’issue de son bureau politique, le Parti socialiste appelle à la nomination d’un Premier ministre issu de la gauche et des Écologistes, « ouvert au compromis » et engagé à « ne pas utiliser le 49.3 ». Refusant toute dissolution ou départ du chef de l’État, le PS prône des « solutions » et annonce des rencontres imminentes avec ses partenaires de gauche — à l’exception de LFI. Objectif affiché : empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir.

15h35 - Fin de la réunion déjeunatoire autour de Lecornu

Après plus de deux heures d'échanges, la réunion à Matignon entre Sébastien Lecornu et ses ministres démissionnaires est désormais terminée.

14h02 - Et maintenant, quelles options pour Macron ?

Emmanuel Macron se retrouve dans une situation politique bancale après la démission surprise de Sébastien Lecornu. Le président de la République doit désormais choisir quel chemin emprunter pour la suite de son mandat. Trois pistes principales s’offrent à lui.

A lire ici : https://www.sudradio.fr/sud-radio/apres-la-demission-de-lecornu-quelles-options-pour-macron

13h44 - Retailleau : « Hors de question de soutenir un Premier ministre de gauche »

Bruno Retailleau appelle Emmanuel Macron à sortir du silence. « Dans cette période de trouble, il faut qu’il prenne la parole », estime le Ministre démissionnaire de l'Intérieur, inquiet d’un « spectacle qui désappointe les Français ». Face aux incertitudes politiques, il plaide pour une « rupture » claire, sans pour autant cautionner une majorité de gauche : « Hors de question de soutenir un Premier ministre de gauche », tranche-t-il. Sans placer Les Républicains dans l’opposition, Retailleau prévient : « S’il y a blocage, il faudra un retour aux urnes », tout en évoquant « d’autres moyens » non précisés.

13h - Lecornu va déjeuner avec les ministres démissionnaires... sauf Retailleau

Les ministres fraichement démissionnaires en moins de 24h chrono suite à la démission surprise ce matin de Sébastien Lecornu, vont être reçus par Sébastien Lecornu lors d’un déjeuner à partir de 13 heures. Tous devraient être présent sauf Bruno Retailleau, qui ne souhaite pas s'y rendre après avoir découvert hier soir ("il m'a caché sa nomination") le nom de Bruno le Maire parmi les ministres nommés, malgré 1h30 d'échange avec Lecornu dans l'après-midi.

12h27 : Le maire d'Orléans Serge Grouard appelle à la démission d'Emmanuel Macron

Invité de "la France dans tous ses états", Serge Grouard, maire d'Orléans, assure que l'unique responsable de cette situation politique s'appelle Emmanuel Macron. Le maire d'Orléans appelle à remettre en jeu le mandat de l'actuel président de la République

12h21 - Roussel exhorte Macron de nommer un Premier ministre de gauche

Sur X, le secrétaire national du Parti communiste dénonce une « crise démocratique inédite » et l’« incompétence » du pouvoir en place. Fabien Roussel appelle le président à nommer un Premier ministre de gauche, faute de quoi « retournons aux urnes ».

12h14 - Chute de +2% à la bourse de Paris

L'indice CAC 40 de la Bourse de Paris a brutalement chuté de plus de 2% ce lundi matin, à la suite de l'annonce de la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu.

12h - Baptême de feu pour "La France dans tous se états" avec Périco Légasse

Pour sa grande première au micro de Sud Radio, Périco Légasse démarre sur les chapeaux de roue avec au sommaire de son émission, la démission surprise de Sébastien Lecornu de son poste de Premier Ministre. Plus que jamais, "La France dans tous ses états" n'aura jamais aussi bien porté son nom qu'en ce lundi 6 octobre qui fera date dans l'histoire de la Ve République.

11h34 - Mélenchon propose une rencontre avec tous les partis de gauche

La France Insoumise propose aux autres partis de gauche, avec lesquels elle entretient des relations souvent tendues, "une rencontre cet après-midi", après la démission choc du Premier ministre Sébastien Lecornu dans la matinée, a indiqué lundi Jean-Luc Mélenchon sur X. "Nous proposons une rencontre cet après-midi aux organisations fondatrices de la Nupes et du NFP afin d'envisager toutes les hypothèses ouvertes par cette situation", a écrit Jean-Luc Mélenchon, en évoquant "une situation politique sans précédent historique qui se présente".

11h15 - Faure salue la "dignité" et le sens de "l'honneur' gaulliste de Lecornuh34 -

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a salué ce lundi matin l'attitude du Premier ministre Sébastien Lecornu, qui vient de présenter sa démission, saluant la "dignité" et l'"honneur" de ce "gaulliste". "Je me demandais si il restait un gaulliste dans ce pays. Il en restait un, et il vient de démissionner avec dignité et honneur", a écrit sur X le premier secrétaire du PS.

10h50 - Marine Le Pen : "la farce a assez duré"

Interrogée devant le siège du Rassemblement National, Marine Le Pen a souligné que "la seule décision sage dans ces circonstances et prévue par la Constitution de l'Assemblée publique, c'est d'en revenir aux urnes et que les Français donnent une direction au pays. Vous n'accepterez pas de nouveau Premier ministre qui puisse être nommé aujourd'hui ? Non mais là, on est au bout de la blague, la farce a assez duré. Les Français sont excédés de cette situation et en l'occurrence Emmanuel Macron, en résistant comme il le fait de manière irrationnelle aux institutions, est en train de mettre le pays dans une situation terriblement compliquée, et au passage son camp également. Mais dans des crises telles que celles que nous vivons, les masques tombent et nous voyons aussi ce que valent les uns et les autres. Je pense que chacun aura compris que LR souhaitait plus de postes de ministre, que le PS souhaitait plus de postes de ministre. Donc voilà, deux formations politiques qui se décrédibilisent totalement et qui sont prêtes à empêcher la tenue de nouvelles élections."

10h45 - Sébastien Lecornu : "les conditions n'étaient plus remplies"

Le désormais Premier ministre démissionnaire s'est exprimé en direct de Matignon, une heure après avoir présenté sa démission. "Être Premier ministre est une tâche difficile, mais on ne peut pas être Premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies. Depuis trois semaines pourtant, j'ai bâti, tenté de bâtir les conditions pour lesquelles nous pourrions faire adopter un budget pour la France, pour l'État, mais aussi pour la sécurité sociale et répondre à quelques urgences importantes (...) Ce temps, je l'ai aussi consacré avec les formations politiques du socle commun, pour bâtir une feuille de route, mais aussi évidemment de l'opposition, puisque c'est elle qui décide en grande partie du sort et de l'avenir non seulement du gouvernement, mais aussi du pays à travers l'adoption ou non d'un budget. Ces consultations officielles, parfois plus discrètes, nous ont permis d'avancer sur un certain nombre de sujets (...)

En ce lundi matin, les conditions n'étaient plus remplies pour que je puisse exercer ces fonctions de Premier ministre et permettre au gouvernement d'aller devant l'Assemblée nationale demain (...) Les formations politiques ont fait mine parfois de ne pas voir le changement, la rupture profonde que représentait le fait de ne pas se servir de l'article 49 à ligne 3 de la Constitution. C'est-à-dire qu'au fond, il n'y avait plus de prétexte pour une censure préalable, en tout cas, il n'y avait plus de prétexte pour faire que les parlementaires refusent de faire leur métier de parlementaire, c'est-à-dire de discuter la loi, de l'amender, et le cas échéant, de voter ou non un texte (...) Et au fond, je me suis retrouvé dans une situation dans laquelle j'étais prêt à des compromis, mais chaque parti politique veut que l'autre parti politique adopte l'intégralité de son programme (...)

Lecornu : "Il faut toujours préférer son pays à son parti"

Mais pour cela, évidemment, il faut changer d'état d'esprit et ne pas vouloir appliquer l'intégralité de son projet et de son programme. Enfin, la composition du gouvernement au sein du socle commun n'a pas été fluide et a donné lieu au réveil de quelques appétits partisans, parfois non sans lien, c'est d'ailleurs très légitime, avec la future élection présidentielle. Je le dis, ou je le redis, si ce moment est le moment le plus parlementaire de la Vème République, en aucun cas il faut revoir vivre ici les mauvais moments de la IVème République (...)

Désormais, il faut que l'on puisse avancer, (...) Il faut toujours préférer son pays à son parti, et il faut savoir écouter ses militants, mais toujours penser aux Françaises et aux Français. Merci à toutes et à tous."

10h40 - Pour Bellamy, "les Républicains ne redoutent pas une dissolution"

Le vice-président des Républicains François-Xavier Bellamy a affirmé ce lundi matin que son parti n'avait rien "à redouter (..) d'une dissolution", excluant toute responsabilité de LR si Emmanuel Macron devait convoquer des législatives anticipées. "Nous n'avons rien à redouter pour nous-mêmes d'une dissolution, a affirmé sur France Inter l'eurodéputé, rappelant que son parti a connu plusieurs succès ces derniers mois lors de législatives partielles. LR ne pouvait "offrir un dernier tour de piste" à la macronie, a-t-il ajouté.

10h26 - Bardella et le RN appellent à la dissolution

Sur son compte X, Jordan Bardella estime qu'"il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes et sans la dissolution de l'Assemblée nationale. Le Rassemblement National se tiendra prêt à assumer ses responsabilités et à gouverner si les Français lui accordent une majorité.

10h15 - Vers une nouvelle dissolution ?

Face à cette crise politique folle et inédite, Emmanuel Macron a-t-il d'autre choix que de dissoudre une nouvelle fois l'Assemblée nationale ? "Il va y avoir une accélération folle des événements encore, explique au micro de Sud Radio, Antoine Oberdorff, journaliste pour l'Opinion. Une nouvelle pièce est mise dans la machine par la démission de Sébastien Lecornu. Le plus probable dans le déroulé des événements, c'est que le président de la République ne souhaitant pas infléchir sa politique sur la gauche, se tourne vers le Rassemblement National de manière totalement factice, et propose à Jordan Bardella de prendre Matignon, lequel déclinera pour la simple et bonne raison qu'il n'a pas de majorité absolue (il ne dispose que de 140 députés environ). Et donc, prenant prétexte de ce refus, le président de la République pourrait à ce moment-là prononcer une nouvelle dissolution après celle du 9 juin 2024."

10h05 - LFI demande la destitution de Macron

Par la voix de Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise demande "l'examen immédiat" de la motion de destitution du président de la République, Emmanuel Macron.

10h - L'antenne de Sud Radio en édition spéciale

"Mettez-vous d'accord" passe en édition spéciale "Sébastien Lecornu démissionne de son poste de Premier ministre" avec au micro, Christine Bouillot.

9h45 - Coup de tonnerre ! Lecornu démissionne

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis ce lundi matin sa démission au Chef de l'Etat Emmanuel Macron, qui l'a acceptée, a annoncé lundi l'Elysée dans un communiqué. Il s'agit du gouvernement le plus bref de la Ve République, à peine plus d'une douzaine d'heures. Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies.

Nommé le 9 septembre, M. Lecornu était sous le feu des critiques des opposants et de la droite après avoir dévoilé dimanche soir une partie de son gouvernement, à commencer par Bruno Retailleau, surpris et choqué hier soir d'avoir découvert le nom de Bruno Le Maire comme ministre des Armées, que le président des Républicains estimait symbole des dérives des finances publiques.

Sébastien Lecornu devait prononcer mardi sa déclaration de politique générale à l'Assemblée.

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