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En direct : Lecornu démissionne de son poste de Premier Ministre !

Au lendemain du dévoilement de 18 de ses 25 ministres, Sébastien Lecornu a présenté ce lundi matin sa démission à Emmanuel Macron de son poste de Premier Ministre, qui l'a acceptée.

Sébastien lecornu premier ministre
Sébastien Lecornu n'est déjà plus Premier ministre de la FRance (JEFF PACHOUD - AFP/Archives

11h15 - Faure salue la "dignité" et le sens de "l'honneur' gaulliste de Lecornu

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a salué ce lundi matin l'attitude du Premier ministre Sébastien Lecornu, qui vient de présenter sa démission, saluant la "dignité" et l'"honneur" de ce "gaulliste". "Je me demandais si il restait un gaulliste dans ce pays. Il en restait un, et il vient de démissionner avec dignité et honneur", a écrit sur X le premier secrétaire du PS.

10h50 - Marine Le Pen : "la farce a assez duré"

Interrogée devant le siège du Rassemblement National, Marine Le Pen a souligné que "la seule décision sage dans ces circonstances et prévue par la Constitution de l'Assemblée publique, c'est d'en revenir aux urnes et que les Français donnent une direction au pays. Vous n'accepterez pas de nouveau Premier ministre qui puisse être nommé aujourd'hui ? Non mais là, on est au bout de la blague, la farce a assez duré. Les Français sont excédés de cette situation et en l'occurrence Emmanuel Macron, en résistant comme il le fait de manière irrationnelle aux institutions, est en train de mettre le pays dans une situation terriblement compliquée, et au passage son camp également. Mais dans des crises telles que celles que nous vivons, les masques tombent et nous voyons aussi ce que valent les uns et les autres. Je pense que chacun aura compris que LR souhaitait plus de postes de ministre, que le PS souhaitait plus de postes de ministre. Donc voilà, deux formations politiques qui se décrédibilisent totalement et qui sont prêtes à empêcher la tenue de nouvelles élections."

10h45 - Sébastien Lecornu : "les conditions n'étaient plus remplies"

Le désormais Premier ministre démissionnaire s'est exprimé en direct de Matignon, une heure après avoir présenté sa démission. "Être Premier ministre est une tâche difficile, mais on ne peut pas être Premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies. Depuis trois semaines pourtant, j'ai bâti, tenté de bâtir les conditions pour lesquelles nous pourrions faire adopter un budget pour la France, pour l'État, mais aussi pour la sécurité sociale et répondre à quelques urgences importantes (...) Ce temps, je l'ai aussi consacré avec les formations politiques du socle commun, pour bâtir une feuille de route, mais aussi évidemment de l'opposition, puisque c'est elle qui décide en grande partie du sort et de l'avenir non seulement du gouvernement, mais aussi du pays à travers l'adoption ou non d'un budget. Ces consultations officielles, parfois plus discrètes, nous ont permis d'avancer sur un certain nombre de sujets (...)

En ce lundi matin, les conditions n'étaient plus remplies pour que je puisse exercer ces fonctions de Premier ministre et permettre au gouvernement d'aller devant l'Assemblée nationale demain (...) Les formations politiques ont fait mine parfois de ne pas voir le changement, la rupture profonde que représentait le fait de ne pas se servir de l'article 49 à ligne 3 de la Constitution. C'est-à-dire qu'au fond, il n'y avait plus de prétexte pour une censure préalable, en tout cas, il n'y avait plus de prétexte pour faire que les parlementaires refusent de faire leur métier de parlementaire, c'est-à-dire de discuter la loi, de l'amender, et le cas échéant, de voter ou non un texte (...) Et au fond, je me suis retrouvé dans une situation dans laquelle j'étais prêt à des compromis, mais chaque parti politique veut que l'autre parti politique adopte l'intégralité de son programme (...)

Lecornu : "Il faut toujours préférer son pays à son parti"

Mais pour cela, évidemment, il faut changer d'état d'esprit et ne pas vouloir appliquer l'intégralité de son projet et de son programme. Enfin, la composition du gouvernement au sein du socle commun n'a pas été fluide et a donné lieu au réveil de quelques appétits partisans, parfois non sans lien, c'est d'ailleurs très légitime, avec la future élection présidentielle. Je le dis, ou je le redis, si ce moment est le moment le plus parlementaire de la Vème République, en aucun cas il faut revoir vivre ici les mauvais moments de la IVème République (...)

Désormais, il faut que l'on puisse avancer, (...) Il faut toujours préférer son pays à son parti, et il faut savoir écouter ses militants, mais toujours penser aux Françaises et aux Français. Merci à toutes et à tous."

10h40 - Pour Bellamy, "les Républicains ne redoutent pas une dissolution"

Le vice-président des Républicains François-Xavier Bellamy a affirmé ce lundi matin que son parti n'avait rien "à redouter (..) d'une dissolution", excluant toute responsabilité de LR si Emmanuel Macron devait convoquer des législatives anticipées. "Nous n'avons rien à redouter pour nous-mêmes d'une dissolution, a affirmé sur France Inter l'eurodéputé, rappelant que son parti a connu plusieurs succès ces derniers mois lors de législatives partielles. LR ne pouvait "offrir un dernier tour de piste" à la macronie, a-t-il ajouté.

10h26 - Bardella et le RN appellent à la dissolution

Sur son compte X, Jordan Bardella estime qu'"il ne peut y avoir de stabilité retrouvée sans un retour aux urnes et sans la dissolution de l'Assemblée nationale. Le Rassemblement National se tiendra prêt à assumer ses responsabilités et à gouverner si les Français lui accordent une majorité.

10h15 - Vers une nouvelle dissolution ?

Face à cette crise politique folle et inédite, Emmanuel Macron a-t-il d'autre choix que de dissoudre une nouvelle fois l'Assemblée nationale ? "Il va y avoir une accélération folle des événements encore, explique au micro de Sud Radio, Antoine Oberdorff, journaliste pour l'Opinion. Une nouvelle pièce est mise dans la machine par la démission de Sébastien Lecornu. Le plus probable dans le déroulé des événements, c'est que le président de la République ne souhaitant pas infléchir sa politique sur la gauche, se tourne vers le Rassemblement National de manière totalement factice, et propose à Jordan Bardella de prendre Matignon, lequel déclinera pour la simple et bonne raison qu'il n'a pas de majorité absolue (il ne dispose que de 140 députés environ). Et donc, prenant prétexte de ce refus, le président de la République pourrait à ce moment-là prononcer une nouvelle dissolution après celle du 9 juin 2024."

10h05 - LFI demande la destitution de Macron

Par la voix de Jean-Luc Mélenchon, la France Insoumise demande "l'examen immédiat" de la motion de destitution du président de la République, Emmanuel Macron.

10h - L'antenne de Sud Radio en édition spéciale

"Mettez-vous d'accord" passe en édition spéciale "Sébastien Lecornu démissionne de son poste de Premier ministre" avec au micro, Christine Bouillot.

9h45 - Coup de tonnerre ! Lecornu démissionne

Le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis ce lundi matin sa démission au Chef de l'Etat Emmanuel Macron, qui l'a acceptée, a annoncé lundi l'Elysée dans un communiqué. Il s'agit du gouvernement le plus bref de la Ve République, à peine plus d'une douzaine d'heures. Sa chute plonge la France dans une crise politique sans précédent depuis des décennies.

Nommé le 9 septembre, M. Lecornu était sous le feu des critiques des opposants et de la droite après avoir dévoilé dimanche soir une partie de son gouvernement, à commencer par Bruno Retailleau, surpris et choqué hier soir d'avoir découvert le nom de Bruno Le Maire comme ministre des Armées, que le président des Républicains estimait symbole des dérives des finances publiques.

Sébastien Lecornu devait prononcer mardi sa déclaration de politique générale à l'Assemblée.

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