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Génocide, Etat palestinien : Netanyahu droit dans ses bottes à l'ONU

Ce vendredi à l’ONU à New York, Benjamin Netanyahu a rejeté les accusations de génocide à Gaza et estimé que la création d'un État palestinien serait un "suicide national" pour Israël.

Benjamin Netanyahu ONU
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.


Ce vendredi à l’ONU à New York, Benjamin Netanyahu a rejeté les accusations de génocide à Gaza et estimé que la création d'un État palestinien serait un "suicide national" pour Israël. À son arrivée, de nombreuses délégations ont quitté l’Assemblée générale, marquant un moment diplomatique tendu cinq jours après que la reconnaissance officielle de l'Etat de Palestine par plus de 150 pays, dont la France par la voix d'Emmanuel Macron.

Départ des délégations à l’ONU

Le discours de Netanyahu a été précédé d’un geste diplomatique fort : à son entrée dans l’enceinte de l’Assemblée générale, une majorité de délégations ont quitté la salle, exprimant leur désaccord avec la politique israélienne à Gaza. Ce départ collectif a marqué visuellement l’isolement croissant d’Israël sur la scène internationale.

Rejet des accusations de génocide à Gaza

Benjamin Netanyahu a fermement nié les accusations de "génocide" portées contre Israël dans le cadre de son offensive militaire à Gaza. Il affirme que l’armée israélienne prend des mesures pour limiter les pertes civiles et assure ne pas affamer la population palestinienne.

"Prenez les accusations fausses de génocide, Israël est accusé de cibler des civils, mais rien n'est moins vrai", a-t-il déclaré.

"Une guerre de propagande dégoutante"

Il accuse le Hamas d’utiliser les civils comme "boucliers humains" dans une "guerre de propagande dégoûtante", dénonçant la crédulité des médias européens face à cette stratégie.

"Le Hamas utilise les civils comme boucliers humains et comme accessoire pour leur guerre de propagande dégoûtante contre Israël, propagande que les médias européens avalent tout cru."

Reconnaissance de l’État palestinien : une menace existentielle

Face aux récentes reconnaissances diplomatiques de l’État de Palestine par des pays comme l’Espagne, l’Irlande ou la Norvège, Netanyahu a dénoncé une capitulation face au Hamas.

"De nombreux pays ont cédé au Hamas en reconnaissant l’État de Palestine", a-t-il affirmé, avant de qualifier cette reconnaissance de "suicide national" pour Israël.

Attaque contre l’Autorité palestinienne "corrompue jusqu’à la moelle"

Netanyahu ne s'est pas limité à cibler le Hamas. Il accuse également l’Autorité palestinienne, censée représenter les Palestiniens en Cisjordanie, d’être "corrompue jusqu’à la moelle", mettant en doute sa légitimité et sa capacité à incarner une solution politique durable.

Hezbollah : ouverture diplomatique au Liban

Sur le front nord, le Premier ministre israélien a salué les discussions en cours visant au désarmement du Hezbollah au Liban. Il considère ces efforts comme une avancée positive pour la stabilité régionale, bien que les détails restent encore flous.

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