À l’occasion de la fin de l’année 2025, une étude menée par Discurv pour Xlovecal a été réalisée afin d’établir le classement des 12 sportifs les plus « sexy » du sport français. Deux classements distincts ont été élaborés : un pour les hommes et un autre pour les femmes. Pour mener ce sondage, un échantillon de 1 000 personnes a été interrogé.
Visiblement, on peut dire que l’effet JO a fonctionné. Habituellement, ce genre de classement était surtout occupé par les footballeurs, bien plus médiatisés et identifiés par le grand public. Mais 18 mois après les Jeux olympiques de Paris, on remarque que des sportifs issus d’autres disciplines ont également le vent en poupe.
Les nageurs en tête
Plutôt rare pour être souligné, ce ne sont pas un mais deux nageurs qui occupent la première et la seconde place des sportifs les plus sexy. Et évidemment, il s’agit de Léon Marchand et de son acolyte nageur Florent Manaudou, qui arrivent à égalité en tête du classement avec 14 % des votes. Naturellement, l’impact des Jeux de Paris explique ce rang élevé. Selon l’étude, la place des nageurs s’explique par trois facteurs.
L'image de JO #Paris2024
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Elie Baup:"Je suis souvent resté scotché. Le judo, Léon Marchand, tout était incroyable." pic.twitter.com/4lnNesutPK
Plusieurs facteurs
Premièrement, un capital médiatique exceptionnel avec les performances de Léon Marchand, mais aussi par un physique valorisé : épaules développées, torse en V, muscles longs… L’étude nous apprend également que les nageurs ont bénéficié d’un capital symbolique en représentant l’excellence française lors d’un événement national et incarnent ainsi une fierté collective, amplifiant leur attractivité.
La base solide des footballeurs
Évidemment, les footballeurs sont eux aussi bien présents. En particulier Olivier Giroud (13 %), qui se loge sur la dernière marche du podium. Il est suivi de près par ses anciens coéquipiers champions du monde : Antoine Griezmann à la quatrième place (11 %) et Kylian Mbappé à la sixième (9 %). Fort de sa victoire en Ligue des champions et de son impact dans l’équipe, Ousmane Dembélé parvient à la dixième place.
En haut du classement, les spécialistes du ballon rond bénéficient, contrairement à la plupart des sports, d’une couverture médiatique largement plus grande et régulière que leurs collègues sportifs, ce qui alimente leur attractivité. Cependant, on remarque que malgré son statut de superstar du football, Kylian Mbappé ne figure qu’à la sixième place. Selon l’étude, ce score peut s’expliquer par une image publique moins maîtrisée que celle de Griezmann et Giroud.
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Les disciplines « minoritaires » peinent à émerger malgré les succès olympiques
Si les nageurs ont fait leur trou, d’autres sports dits « minoritaires » parviennent à se faufiler dans le classement. On retrouve ainsi Charles Leclerc (10 %) à la cinquième place, Kevin Mayer (9 %) à la septième, Antoine Dupont et Teddy Riner à égalité avec 8 %. Enfin, d’autres sportifs émergents figurent également dans ce top 12, comme Victor Wembanyama et Jimmy Gressier.
Un classement masculin qui montre bien que c’est avant tout la visibilité médiatique qui influe sur l’image que l’on se fait d’un sportif. Les JO 2024 ont créé un moment de saturation médiatique qui a propulsé les nageurs au sommet, mais cette position reste fragile : sans nouvelle exposition olympique, leur capital de sex-appeal risque de décliner au profit de sportifs bénéficiant d’une médiatisation structurelle.
Classement féminin
Du côté des sportives, le classement met en lumière une attractivité plus éclatée entre plusieurs disciplines. En tête, Caroline Garcia (13 %) et Amandine Henry (13 %) se partagent la première place. Elles sont suivies de près par Sakina Karchaoui, Pauline Ferrand-Prévot et Mélanie de Jesus dos Santos, toutes créditées de 11 % des votes. Les footballeuses restent bien représentées avec Wendy Renard (8 %), tandis que des disciplines individuelles comme le ski acrobatique (Perrine Laffont, 8 %), le triathlon (Cassandre Beaugrand, 7 %) ou encore la gymnastique confirment leur attractivité.
En revanche, les basketteuses et certaines athlètes d’athlétisme ferment la marche, illustrant une hiérarchie encore largement influencée par la médiatisation et les normes esthétiques associées aux différentes disciplines.