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Le mondial La Marseillaise : "C'est un peu la Mecque de la pétanque"

Bernard Faure, auteur de "La pétanque, une centenaire à la croisée des chemins", était l'invité de "Le coup de fil du matin", sur Sud Radio.

pétanque
Bernard Faure, auteur de "La pétanque, une centenaire à la croisée des chemins", a été interviewé par Cécile de Menibus et Philippe David sur Sud Radio dans "le coup de fil du matin" AFP PHOTO ANNE-CHRISTINE POUJOULAT

"Pour le mondial la marseillaise à pétanque c’est un petit peu la Mecque de la pétanque. Il faut le faire au moins une fois dans sa vie", juge Bernard Faure. "Figurez vous que cette année, il y avait 3.744 triplettes inscrites à ce mondial, soit plus de 11.000 joueurs. Vous voyez la masse. Ce matin, nous aborderons les 32èmes de finale, donc l’écrémeuse a parfaitement joué parce qu’il reste 64 équipes sur ces 3.744".

"La France reste le pays leader en matière de titre, pour ce qui concerne la pétanque, qu’elle se joue à trois, à deux ou en tête à tête et même aussi en mixte ou en féminine. La France cumule les titres, ce qui est d’ailleurs un peu suspect", ironise-t-il. "Quand on est dans un championnat du monde, il n’est pas tout à fait normal que ce soient toujours les mêmes nations qui gagnent. Il y a maintenant une centaine de fédérations nationales et les titres vont commencer à bouger, de continents en continents, et ça c’est sûr. C’est l’avenir de la pétanque que nous analysons d’ailleurs dans le livre dont vous avez bien voulu parler, ‘Une centenaire à la croisée des chemins’", explique l’auteur du livre.

 

"La notion d’équipe commence à prendre tout son sens à trois"

"Je dirais qu’il y a un double-graal. Le jeu de pétanque s’exprime parfaitement quand on est trois joueurs parce que sinon, on est trop dans une sorte d'individualisme. Le pétanqueur est un peu individualiste. À trois, on est obligé de composer une équipe avec un pointeur, un milieu, un tireur. La notion d’équipe commence à prendre tout son sens à trois", juge Bernard Faure. "Mais les joueurs de pétanque se régalent en doublette parce qu' ils ont trois boules en main, six boules par équipes et ça donne des possibilités extraordinaires sur le jeu d’avoir trois boules en main".

"Ce n’est pas une grosse erreur de ne pas avoir de pétanque aux JO 2024, c’est une des conséquence de ce que nous avons évoqué rapidement. La mondialisation et l’hétérogénéité des différentes nations qui pratiquent la pétanque, parce qu’il y a la France et plusieurs nations européennes, comme nos voisins belges, mais aussi la Thaïlande, ou quelques équipes africaines", détaille-t-il.

 

"Les jeunes jouent à la pétanque, mais pas assez en grand nombre"

"Mais je crois que le niveau est trop disparate aujourd’hui. Nous avons quand même un souci, c'est la raison pour laquelle nous avons dit une centenaire à la croisée des chemins pour de la pétanque, c’est que la pétanque s’appuie mal sur les jeunes. Les jeunes jouent à la pétanque, mais pas assez en grand nombre", explique-t-il. "Cela est l’un des vrais soucis par rapport à d’autres activités qui mobilisent les jeunes comme le skate. C’est une des faiblesses de notre fédération française de pétanque et de jeu provençal".

"Il reste encore six parties à effectuer. Les joueurs qui sont ce matin qualifiés, ont déjà surmonté six parties éliminatoires, donc on est dans une sorte de grande écrémeuse. Sur les 3.744 triplettes, deux équipes se retrouveront demain en finale à 20h. Il faut surmonter ces six obstacles. Or, la pétanque, c’est très compliqué parce qu’on peut être brillant sur une partie et dix minutes après avoir un petit coup de blues et hop vous passez à la trappe", explique Bernard Faure.

 

Retrouvez "Le coup de fil du Matin" chaque jour à 7h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

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