Pour en parler, Jérome Pineau était l'invité d'Arthur de Laborde le 28 août 2020 dans "Sud Radio Midi", à retrouver du lundi au vendredi à 12h10.
"Il y a des règles, on les respectera"
Interrogé sur son état d’esprit à la veille du départ, Jérome Pineau a répondu : "c’est un mélange de beaucoup de choses. Il y a d’abord ce petit stress dû à cette épidémie qui nous tourne autour et qui nous empêche de savourer pleinement. Il y a de l’excitation aussi car, malgré le décalage des dates, c’est bien le Tour de France, c’est la plus belle course au monde. Et puis, il y a de la sérénité que m’inspirent les bons résultats de mes coureurs ces dernières semaines. Je suis ravi d’avoir une équipe de haut niveau, qui peut briller. Mais je ne peux pas vous cacher qu’à la veille du départ, ce qui prévaut est ce stress dû à l’épidémie.
Ça nous inquiète, ça nous demande encore plus de vigilance. C’est invisible, et on n’y est pas pour grand-chose. Et puis c’est très aléatoire : positif, c’est une chose, malade, c’en est une autre. Je souhaiterais qu’on isole les gens malades et pas les positifs. Il y a quelques jours on a eu un cas où un coureur avait été testé positif un jour et négatif le lendemain. Il y a des règles, on les respectera, on se pliera au règlement. Mais c’est clair que c’est très, très aléatoire et stressant, on n’a pas besoin d’en rajouter".
"On ne vient pas au Tour pour faire du spectacle, on vient pour gagner"
"En amont du départ on a isolé l’équipe du Tour de France : ils sont ensemble et que ensemble. Mais aux abords des routes il y aura du monde quand même, c’est le Tour. Les gens vont se déplacer. Ça va être la rentrée, le mois de septembre, sur le parcours il y aura quand même du monde. Et puis il y en aura plein devant leurs télévisions, et mes coureurs le savent : le Tour de France, c’est une échappée devant 190 télévisions internationales.
De toute façon, quand on est sportif, on ne vient pas au Tour pour faire du spectacle, on vient pour gagner. Il y aura une ligne de départ et une ligne d’arrivée. Après, s’il y a du monde, tant mieux. S’il y en a moins, dommage. Mais c’est comme ça", a poursuivi Jérome Pineau.
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