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Défaite du PSG face au Bayern : "on est dans une tragédie grecque"

Antoine Bréard, journaliste indépendant, auteur du livre « PSG 50 ans, 50 moments » (éditions Larousse), était l’invité de Patrick Roger le 24 août dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

C’est un lendemain de défaite amer pour le PSG, battu d’un but par le Bayern de Munich. Qu’est-ce qui aura manqué au club parisien pour décrocher son premier titre ?

 

Un gardien extraordinaire en face

"D’abord de l’expérience, estime Antoine Bréard, journaliste indépendant et auteur du livre « PSG 50 ans, 50 moments » (éditions Larousse). Le Bayern n’était pas là par hasard, face à une équipe de Paris qui découvrait cette finale. C’est cela qui a fait la différence." "Le Bayern a beaucoup poussé, rappelle également l’auteur du livre « PSG 50 ans, 50 moments ». C’était un match très engagé. Les Parisiens n’étaient peut-être pas prêts pour un match non pas physique, mais rugueux. Ils ont un peu manqué d’agressivité."

Pour autant, le club allemand n’était pas largement au-dessus du PSG. N’y avait-il pas la place pour faire quelque chose ? "Paris a eu un peu de place, mais en face, nous avons eu un gardien extraordinaire qui a fait les arrêts qu’il fallait. Là aussi, on voit l’expérience et la connaissance du haut niveau."

Kingsley Coman, formé au PSG

C’est Kingsley Coman, international tricolore et ancien du PSG, qui donne la victoire au Bayern d’une tête imparable. "On est dans une tragédie grecque, juge Antoine Bréard. C’est un joueur que le PSG a fait grandir, parti très jeune. Il avait d’autant plus de détermination à marquer hier soir qu’il avait été formé au PSG." Pour autant, "le PSG a su se jouer du contexte, et a su arriver en finale. Ce n’était vraiment pas très loin. Il avait les moyens de faire quelque chose, avec un groupe qui arrivait à maturité. Peut-être que les joueurs qui étaient en mesure de faire la différence n’étaient pas assez dans le match."

Cette défaite en finale va-t-elle au final permettre à l’équipe, à ses joueurs, de gagner en expérience ? "Depuis dix ans, le PSG a progressé, passé des étapes avec le nouvel investisseur Qatari. Cela peut servir à cette équipe. Mais est-ce que le groupe présent aujourd’hui le sera encore demain ou après-demain ? C’est à avoir en tête pour que cette équipe puisse gagner la Ligue des champions."

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