Dans la poule 1, le Stade Toulousain sera aux prises avec deux clubs anglais habitués de la Champions Cup (Bath et London Wasps) et surtout le champion en titre, le Leinster. L'entraîneur haut-garonnais Ugo Mola aborde donc cette compétition avec beaucoup de prudence. "La rapidité de cette compétition fait que l'on a peu le droit à l'erreur et au regard de notre poule, on peut légitimement penser qu'il n'y aura pas forcément de meilleur second donc il faudra bien commencer. On l'aborde avec beaucoup d'envie et on va se confronter à la réalité d'un champion d'Europe en titre et de deux équipes du championnat anglais qui caracolent dans les premières places donc on sera dans le concret dès notre premier match à Bath".
Au menu de la poule 2, le Castres Olympique ne va pas s'ennuyer non plus avec Gloucester, Exeter et l'ogre irlandais du Munster. Après le titre en Top 14 la saison dernière, le manager castrais Christophe Urios espère que le CO va réussir à atteindre les quarts de finale européens. "Cela nous échappe depuis deux ans ou peut-être que l'on y croit pas. Pour gagner une compétition, il faut d'abord penser que l'on peut le faire. Je crois que cette année, on a un groupe beaucoup plus homogène donc on a envie de la jouer sans se poser trop de questions, de façon libérée mais néanmoins avec beaucoup d'ambition".
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— Champions Cup France (@ChampionsCup_FR) 2 octobre 2018
La poule 3 verra les grands débuts de Lyon en Champions Cup face à Glasgow, les Saracens et Cardiff. À deux semaines de la réception de la formation galloise, le manager du LOU Pierre Mignoni a assuré que son équipe ne ferait pas de la figuration :"C'est déjà une grosse fierté d'être là pour le club, les dirigeants, tous les gens qui bossent, les joueurs et mon staff. C'est aussi une grosse découverte pour pas mal de monde mais on va jouer cette compétition à fond. Il est hors de question que l'on soit absent. On va tout donner pour être digne de la place où l'on est aujourd'hui".
Dans la poule 4, le Racing 92 retrouvera les Leicester Tigers, l'Ulster et les Scarlets, soit un programme solide pour le Directeur sportif francilien, Yannick Nyanga. "Si on devait comparer le Top 14 et la Champions Cup, c'est comparer un marathon et un 400m donc il faut démarrer pied au plancher et on jouera chaque match comme une petite finale".
Enfin, Toulon et Montpellier s'affronteront dans la poule 5 aux côtés de Newcastle et Edimbourg soit le groupe le plus facile sur le papier ce que réfute le troisième ligne varois Raphaël Lakafia. "La grosse bêtise se serait de sous-estimer Edimbourg et Newcastle qui sont des équipes qui jouent très bien au rugby. Je ne pense pas qu'il y est de favori dans cette poule compliquée pour tout le monde et à aborder avec humilité et envie." Même son de cloche du côté du capitaine héraultais, Louis Picamoles. "Edimbourg est une équipe que l'on connaît peu mais c'est une formation écossaise donc on sait à peu près à quoi s'attendre. Newcastle revient dans la compétition et aura à coeur d'exister. Et Toulon reste une référence en Europe malgré un début de saison compliqué. Chacun a ses hauts et ses bas, il n'y a pas si longtemps, nous aussi on était dans le doute donc pour moi la poule est relevée malgré ce que l'on en dit".
CALENDRIER | Le calendrier 2018/19 de la Champions Cup est sorti ! ⬇
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