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Quels vins veulent consommer les Français pour le nouvel an ?

ENTRETIEN SUD RADIO : Philippe Perron, caviste, est venu expliquer les différents alcools étant consommés durant la période des fêtes de fin d’année.

GEORGES GOBET - AFP/Archives

Qui dit fêtes de fin d’année dit également consommation d’alcool. Au micro de Maxime Lledo, Philippe Perron, caviste, gérant et fondateur de la Cave du Moros, est venu expliquer sur l’antenne de Sud Radio les différentes manières de consommer de l’alcool en cette fin d'année. Meilleur vin pour fêter le nouvel an, boissons émergentes ou nouvelles tendances avec les breuvages sans présence d'éthanol, le spécialiste nous livre ses secrets.

Aujourd’hui, le champagne connaît une baisse des demandes de consommateurs ?

"Depuis 2-3 ans déjà, les ventes de champagne ont baissé, surtout les champagnes de grandes marques qui ont baissé, c'est-à-dire les plus chères. Les champagnes de propriétaires de premier prix tirent toujours leur épingle du jeu mais sont concurrencés aujourd'hui par les crémants et surtout par le prosecco italien."

Grosse percée du Gin

Est-ce qu’il y a des alcools qui font leur apparition sur la table des Français ?

"L'alcool qui a fait une grosse percée sur les quatre, cinq dernières années, c'est le gin. De plus en plus de distilleries s'amusent à faire du gin français et puis qualitativement, le produit est tiré vers le haut. Il y a des gins de différents goûts et puis qualitativement, c'est bien meilleur qu'il y a 15 ou 20 ans."

Niveau vin, qu’est-ce que vous avez particulièrement vendu dans cette période de fêtes de Noël ?

"Les blancs, on en vend de plus en plus, de toutes les régions de France. Le rouge, je dirais, un petit peu en baisse, mais il y a des régions qui tirent leur épingle du jeu. Le Bordeaux, malgré le Bordeaux bashing, reste une valeur sûre en Bretagne. Et puis la vallée du Rhône aussi, qui marche bien. Et évidemment en Bretagne, les rouges de Loire aussi."

Comment bien conseiller un client ?

"Déjà, il faut être, comment dirais-je, gastronome un petit peu. Il faut aimer la cuisine, parce que pour pouvoir conseiller les clients, à chaque fois qu'ils vous demandent un conseil pour un vin, c'est pour accompagner un plat, pour un repas, donc il faut déjà bien s'y connaître en gastronomie. Et puis l'un va avec l'autre. Je crois que quand on est passionné de vin, on est passionné de gastronomie également."

Vous constatez la tendance des nouvelles boissons qui émergent comme le vin sans alcool ?

"Disons que moi je suis le premier étonné. Il y a un an, vous m'auriez posé la question, je vous aurais dit que c'était une bonne blague, mais on en vend de plus en plus. Il y a du mojito sans alcool, du gin sans alcool, du whisky sans alcool, la bière ou le vin."

Pourquoi cette tendance ?

"Alors il y a la curiosité déjà, il y a des gens qui ont arrêté de boire par exemple et comme ça ils peuvent partager, se mettre dans l'ambiance, je dirais entre guillemets, avec des dérivés sans alcool. Il y a aussi les femmes enceintes évidemment. Bien sûr, avec cette tendance, on vend beaucoup de pétillants pendant les fêtes."

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