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Agression dans le métro de Paris : "Certains hommes n'existent que par le fait de porter un couteau"

"Je traduis l'utilisation de l'arme blanche comme un communiqué corporel", a commenté la communicante Magali Vicente dans "Les grands débats de Sud Radio" avec Jacques Cardoze.

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Le vendredi 26 décembre 2025 après-midi, trois femmes ont été légèrement blessées à l’arme blanche dans le métro parisien, alors qu’elles se trouvaient sur des quais de la ligne 3 aux stations Arts et Métiers, République et Opéra.

Le vendredi 26 décembre 2025 après-midi, trois femmes ont été légèrement blessées à l’arme blanche dans le métro parisien, alors qu’elles se trouvaient sur des quais de la ligne 3 aux stations Arts et Métiers, République et Opéra.

Paris : trois agressions dans trois stations de métro

Les faits se sont déroulés entre 16h15 et 16h45 et ont été qualifiés par les autorités de tentative d’homicide volontaire et de violences volontaires avec arme ; les victimes ont toutes été prises en charge par les secours et leur pronostic vital n’est pas engagé. Grâce aux images de vidéosurveillance du métro et à la géolocalisation du téléphone du suspect, la police a rapidement pu l’identifier puis l’interpeller en fin d’après-midi à son domicile dans le Val-d’Oise, moins de trois heures après le début des agressions.

Le suspect, un homme de 25 ans, a d’abord été placé en garde à vue à Paris, mais celle-ci a été levée le lendemain, samedi 27 décembre, car son état de santé a été jugé incompatible avec cette mesure ; il a été conduit en infirmerie psychiatrique pour des examens. Une enquête a été ouverte par les services de la sûreté régionale des transports pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ces agressions, et les autorités ont indiqué que la piste terroriste n’était retenue pour l’instant.

"Il faut sortir du corset européen sur le droit d'asile"

"Je traduis l'utilisation de l'arme blanche comme un communiqué corporel", a commenté la communicante Magali Vicente dans "Les grands débats de Sud Radio" avec Jacques Cardoze. "On a traduit systématiquement que le couteau était devenu une arme, mais on ne le considère pas encore comme une arme. Les jeunes s'organisent et portent des couteaux, on a quelque part normalisé le fait qu'ils l'avaient. C'est un vrai fait de société. Le port et l'utilisation d'une arme blanche, c'est : 'je frappe donc je suis'. C'est un vrai communiqué dans le sens où il faut qu'on alerte les politiques sur le fait que c'est un sujet de société. Maintenant, comment on le traite et qu'est-ce qu'on en fait ?" Le journaliste Thierry Guerrier a fait écho à ses propos en estimant que "certains hommes n'existent que par le fait de porter un couteau".

Pour Jérôme Dubus, le principal problème n'est pas le crime qui a été commis mais le fait qu'il a été commis par quelqu'un qui avait une nationalité étrangère jusqu'en 2018. "Cela pose plusieurs questions, notamment pourquoi on naturalise autant en France et quelles sont les conditions de naturalisation. Il va falloir revoir le Code de la nationalité pour revenir sur ce qu'avait fait Pasqua dans les années 1990. Ce monsieur a commis des délits, il a vraisemblablement été naturalisé après. Je sais que c'est politiquement incorrect de dire ça, mais la déchéance de nationalité, ça existe dans un certain nombre de pays", a-t-il déclaré au micro de Sud Radio.

"On ne peut plus avoir 140.000 personnes qui demandent le droit d'asile en France"

Jérôme Dubus estime qu'il convient de remettre à plat le droit d'asile afin de le rendre beaucoup plus restrictif : "Pour moi, la réforme la plus essentielle en matière d'immigration est celle du droit d'asile. On est corseté par des directives européennes qui nous empêchent avec des critères qui ont été définis au niveau européen dans l'accueil des gens qui sont éligibles au droit d'asile. Il faut donc sortir de ce corset européen sur le droit d'asile. On ne peut plus avoir 140.000 personnes qui demandent le droit d'asile en France tous les ans, et seulement 20% qui sont éligibles, et les 80% autres deviennent OQTF".

Retrouvez "Les grands débats de Sud Radio" avec Jacques Cardoze.

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