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Marseille : un homme tué par balle en pleine journée

Par Emmanuel Mottet

Moins d’une semaine après la mort de Mehdi Kessaci, un homme a de nouveau été tué par balles en pleine après-midi à Marseille.

Les fusillades ont déjà fait 9 victimes cette année à Marseille, sans compter les victimes collatérales. (Photo Gérard Julien / AFP)

Les morts s’accumulent à Marseille. Alors que se sont tenus aujourd’hui les obsèques de Mehdi Kessaci, tué en plein jour par un groupe lié au trafic de drogue jeudi dernier, un autre homme a été assassiné dans la cité phocéenne ce mardi 18 novembre.

Selon les informations de nos confrères du Figaro, un homme a été tué par balle cet après-midi dans le 13ème arrondissement de Marseille. Âgé de 48 ans, l’homme a été la cible de plusieurs tirs venant d’individus en scooter, survenus le long de l’avenue des Poilus. Touchée quatre fois, la victime est décédée moins d’une heure plus tard, d’après les marins-pompiers présents sur place.

Réunion au sommet organisée

Encore une fusillade dans la ville des Bouches-du-Rhône qui survient après une réunion ce mardi à Paris au sommet organisée par Emmanuel Macron sur le sujet du trafic de drogue. Des déclarations choc s’en étaient suivies.

“Un point de bascule”

En effet, ce matin, le président de la République déclarait vouloir amplifier” la lutte contre le narcotrafic suite à la mort de Mehdi Kessaci. De son côté, le nouveau ministre de l’Intérieur s’est également exprimé ce mardi. Employant le terme de “mafia marseillaise”, le premier flic de France expliquait que la mort d’Amine Kessaci constituait “un point de bascule”. Mais malgré les annonces et les déclarations, le gouvernement a vite été rattrapé par le réel.

Avec ce nouvel assassinat, c’est la 9ème personne en 2025 victime du trafic de drogue à Marseille. Un événement qui ne risque pas de calmer la situation dans la cité phocéenne, où le sujet du narco-trafic est toujours omniprésent. Certains politique de la ville comme Franck Alliot, candidat RN à la mairie de Marseille demande désormais des mesures radicales : “Je demande au président de la République, en tant que garant de l’unité de notre pays, de donner le premier coup décisif aux narcotrafiquants en décrétant un état d’urgence sur l’ensemble de la ville de Marseille”.

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