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La police de sécurité du quotidien s'installe dans les quartiers

Par La Rédaction

Gérard Collomb, le ministre de l’intérieur a lancé hier le dispositif des « Quartiers de Reconquête Républicaine » (QRR) censé faire, en autre, faire reculer la délinquance dans les quartiers difficiles en rapprochant les forces de l’ordre et la population. Au micro de Thomas Schnell dans le Grand Matin de Patrick Roger et Cécile de Ménibus sur Sud Radio, un habitant de Corbeil-Essonnes témoigne.

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Emmanuel Macron avait affirmé, qu’il ne s’agissait pas du« retour à la police de proximité », le symbole de la politique sécuritaire de Lionel Jospin, supprimée ensuite par Nicolas Sarkozy. Pour le chef de l’Etat , cette « police de sécurité du quotidien » vise,« à replacer le service du citoyen au cœur du métier de gendarme et de policier », dans le but de « lutter contre les délits, les nuisances, les incivilités ressenties au quotidien ». « Lutter contre tout ce qui fait naître (…) les sentiments d’insécurité » et « qui donne l’image de l’impuissance publique », avait argumenté Emmanuel Macron.

Ce mardi, Gérard Collomb, ministre de l’intérieur a lancé, depuis Corbeil-Essonnes, le dispositif des « quartiers de reconquête républicaine » (QRR) qui est la mesure phare de la police de sécurité au quotidien (PSQ). L’objectif : lutter contre la violence, la délinquance, les trafics de stupéfiant ou même la radicalisation, dans les quartiers sensibles.

Pour Jean-Pierre Bechter le maire de cette ville : « Cette mesure va dans le bon sens. Les habitants ont besoin de plus en plus de police, de plus en plus de sécurité » En revanche, pour un père de famille de Corbeil-Essonnes au micro de Sud Radio : « Ce n’est pas la solution miracle. Il n’y a pas d’aire de jeux. Il n’y a pas de bibliothèque. Il n’y a rien. Résultat, les jeunes qui sont désœuvrés font n’importe quoi ».

Ce dispositif prévoit le déploiement progressif, d'ici au mois de décembre, de 300 fonctionnaires supplémentaires dans une quinzaine de quartiers sensibles. Ensuite, d’ici juin 2019, une deuxième vague de renforts d' autres agents dans 15 nouveaux sites, au fur et à mesure des sorties d'écoles de police et des cycles de mutations. De nouvelles marges de manœuvre opérationnelles s'offriront notamment au ministère grâce aux quelque 10.000 recrutements supplémentaires de policiers et gendarmes prévus d'ici la fin du quinquennat.

Hier, Gérard Collomb a affirmé que cette mesure portera ses fruits : « Je pense que cela va se voir dans les mois qui viennent en matière de sécurité. Je vous donne rendez-vous au mois de juin ou juillet et on fera le bilan tous ensemble et vous me direz si, cela a progressé ou pas ». Mais ce rendez-vous, Gérard Collomb ne pourra l’honorer. Hier encore, Il a annoncé avoir prévu de quitter le gouvernement après les Élections européennes de mai 2019, dans l’objectif de reconquérir la marie de Lyon.

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