Une enquête de la répression des fraudes montre que bon nombre des coachs bien-être ont des pratiques commerciales déloyales. "Sur 165 professionnels et établissements de formation contrôlés, près de 80% présentaient au moins une anomalie concernant l’information délivrée aux consommateurs en matière de compétences, de titres professionnels et de mentions valorisantes", explique la DGCCRF.
Coaching bien-être : une activité qui a le vent en poupe
L'activité de coaching a le vent en poupe. Pour autant, 80% d’anomalies ont été constatées chez les professionnels contrôlés. De plus "chez environ 20% des professionnels contrôlés, les services de la DGCCRF ont constaté des pratiques commerciales trompeuses, pouvant induire les consommateurs en erreur." Est-ce une surprise ? "Pas vraiment, estime Margaux Brunet, journaliste spécialiste Science et santé au sein de l’hebdomadaire Marianne. On sait depuis assez longtemps qu’il existe des pratiques commerciales chez ces coachs bien-être. Ce que l’on ne savait pas, c’est l’ampleur du phénomène."
"De plus en plus de coachs proposent des formations bien-être, promues via les réseaux sociaux. Il existe des pratiques un peu douteuses difficiles à déchiffrer. Ce peut notamment être le fait que certains de ces coachs vont entretenir une confusion avec le corps médical, entretenir l’idée qu’ils ont un diplôme, tels les magnétiseurs. Ces personnes vont entretenir avec eux une relation presque médicale."
🔴 Secteur du « coaching bien-être » : une enquête de la @dgccrf relève 80% d’anomalies chez les professionnels contrôlés ⤵️
🎙️@Margot_Brunet_
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Un discours honnête sur le bien-être
"Ce peut aussi être un défaut d’information sur ce qu’ils vendent, sur les prix, un contrat mal rédigé…", explique Margaux Brunet. À quoi veiller avant de choisir un coach bien-être ? "Il faut déjà s’assurer qu’il ne va pas mettre en avant un discours médical : proposer de faire du sport, parler de bien-être. Souvent, il y a un discours assez honnête appelant à prendre soin de soi, à éviter de rester trop sédentaire."
"Il faut également regarder ce que partage ce coach sur internet, les informations commerciales. Si l’on n'est pas sûr, on peut aussi en parler à son médecin." Certains peuvent-ils aller jusqu'à recommander des médicaments ? "Très souvent, ce n’en sont pas vraiment, ce sont des compléments alimentaires dans lesquels il n’y a pas grand chose. C’est ce que dénonce notamment cette enquête de la DGCCRF. Il est plus rare que ce soit des traitements contenant un principe actif, tel un traitement antidiabétique utilisé comme coupe-faim. C’est à ce moment que cela devient particulièrement dangereux."
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