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Sandrine Rousseau : "Je me réjouis de la chute de Zemmour"

Sandrine Rousseau, membre d'EELV, écologiste et soutien de Yannick Jadot, était l'invitée du “petit déjeuner politique” sur Sud Radio.

Rousseau
Sandrine Rousseau, interviewée par Patrick Roger sur Sud Radio, le 22 mars, dans "le petit déjeuner politique".

Campagne de Yannick Jadot pour les présidentielles, guerre en Ukraine : Sandrine Rousseau a répondu aux questions de Patrick Roger.

Sandrine Rousseau : "Il y a une baisse de l'extrême droite, je me réjouis de la chute de Zemmour"

Après avoir été exclue de son équipe de campagne pour des critiques acerbes, Sandrine Rousseau a affirmé tout de même voter pour lui. A-t-elle mis un peu d'eau dans son vin ? interroge Patrick Roger. "Je n'ai pas du tout mis d'eau dans mon vin ! assure-t-elle. On ne me recadre pas !" "C'est un débat politique, c'est l'esprit même de la démocratie d'avoir des opinions qui peuvent être divergentes et convergentes sur certains points. Nous avons un socle commun avec Yannick Jadot, c'est pour ça que je reste dans le parti EELV et que je continue la campagne. Nos divergences enrichissent le débat public".

"Je soutiens bien Yannick Jadot, confirme-t-elle. L'écologie politique est ma famille. J'ai eu des appels du pied d'autres formations politiques, mais c'est ici que je veux faire de la politique. Je regarde avec attention ce que fait Jean-Luc Mélenchon mais je reste au sein de l'écologie politique", insiste-t-elle. Emmanuel Macron a-t-il d'ores et déjà gagné ? "Il est en position de favori aujourd'hui, mais la situation est tellement instable que tout pourrait se modifier. Il y a une baisse de l'extrême droite, je me réjouis de la chute de Zemmour, qui n'avait pas sa place dans la campagne présidentielle", maintient-elle.

 

"Toute l'histoire de l'écologie est marquée par des actions de désobéissance civile"

Des activistes d'Extinction Rebellion ont bloqué en Bretagne un train de céréales destiné à l’alimentation du bétail et déversé une partie de son contenu sur les voies. Une action que ne condamne pas Sandrine Rousseau. "Les actions coup de poing permettent d'éveiller les consciences sur le fait qu'une partie conséquente de nos céréales vont à l'élevage intensif d'animaux. On a besoin de redistribuer ces céréales aux personnes, estime-t-elle. Les prix de l'alimentation s'envolent, la priorité n'est pas d'aller nourrir des élevages intensifs, c'est aussi ce qui contribue à l'émission de gaz à effet de serre".

"Toute l'histoire de l'écologie est marquée par des actions de désobéissance civile, rappelle-t-elle. Ils alertent à dessein sur où vont les céréales aujourd'hui". Sandrine Rousseau craint des famines à cause de la guerre. "Tout le Maghreb est en tension, ainsi que des pays africains, explique-t-elle. On ne peut pas fermer les yeux sur les conséquences de cette crise sur des personnes plus vulnérables, c'est coupable de le faire". D'après elle, "il faudrait réduire la part carnée que nous mangeons et débloquer les stocks de céréales bloqués par la spéculation ainsi que des aides internationales pour les personnes les plus en difficultés".

 

 

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

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