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"Nous avons été élus pour demander des comptes au gouvernement", assure Danièle Obono

Par La Rédaction

"Nous avons mandat des électeurs pour défendre un programme alternatif", selon Danièle Obono. La députée LFI de Paris était l'invitée du “petit déjeuner politique” sur Sud Radio.

Danièle Obono interviewée par Patrick Roger sur Sud Radio, le mercredi 6 juillet, dans "le petit déjeuner politique".

Discours politique général, motion de défense, stratégie de la Nupes, grève à la SNCF, affaire Taha Bouhaf : Danièle Obono a répondu aux questions de Patrick Roger.

 

"Le gouvernement rend des comptes devant l'Assemblée"

Elisabeth Borne tiendra son discours de politique général devant l'Assemblée nationale, mercredi 6 juillet. Avant même d'avoir présenté sa nouvelle ligne pour le quinquennat, les députés de la NUPES ont déposé une motion de censure qu'ils voteront ensemble. "Ce n'est pas une envie de l'attaquer", assure Danièle Obono. L'élue de la France insoumise s'insurge contre "un gouvernement qui prétend gouverner sans la confiance du Parlement", un fait "exceptionnel", selon elle qui prouve "la fragilité et le manque de légitimité du gouvernement". "Elisabeth Borne est la moins représentative de tous les chefs de gouvernement de l'Union européenne, selon un classement", avance la députée de Paris.

Si le gouvernement n'a pas été élu, Danièle Obono rappelle que sous la Ve République, "le gouvernement rend des comptes devant l'Assemblée", afin d'avoir "la légitimité". La demande des quatre groupes de la NUPES est claire : "qu'elle demande la confiance de l'Assemblée pour mettre en œuvre ses mesures !", clame la députée LFI. Une motion qui ne sera pas suivie en dehors de l'alliance de la gauche. Les groupes des Républicains et du Rassemblement national n'ayant pas souhaité la voter. "C'est révélateur qu'ils ne sont pas l'opposition", commente la porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. "LR est en accord global avec la macronie, le RN est l'assurance-vie du système", estime-t-elle, rappelant "des accords" entre la majorité présidentielle et ces deux groupes pour "se partager les postes" lors des élections à la vice-présidence et au poste de questeur.

 

"On sait déjà ce qu'ils ont dans leurs cartons"

Les députés de la France insoumise ont endossé le costume de "première force d'opposition" de l'hémicycle. "Nous avons été élus pour demander des comptes, s'opposer et proposer une alternative de gouvernement et de majorité", rappelle la députée de Paris qui prévient qu'ils mènerons ces débats "quoi qu'il en soit". "La question n'est pas de savoir si l'on est d'accord avec sa politique mais si elle est légitime pour gouverner", précise-t-elle.

Pas question de perdre du temps, "l'urgence sociale, climatique et la question démocratique nécessitent de ne pas attendre de voir", indique Danièle Obono qui sait déjà "ce qu'ils ont dans leurs cartons". Notamment la réforme des retraites, annoncée durant la campagne présidentielle par Emmanuel Macron et son ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. La députée vise également le nouveau ministre de l'Ecologie, Christophe Béchu "qui ne connait rien à l'écologie", faisant référence à "la politique de bétonnage" qu'il a mené à Angers, lorsqu'il en était le maire. "Nous avons mandaté des électeurs pour défendre un programme alternatif", rappelle l'élue insoumise.

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

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