single.php

Marseille : un candidat à la mairie menacé par Sébastien Delogu

Par Aurélie Giraud

Le Dr Saïd Ouichou candidat sans étiquette à la mairie du 8e secteur de Marseille, a reçu un SMS menaçant de Sébastien Delogu.

Delogu
Sébastien Delogu, élu LFI à Marseille. (Thomas Samson / AFP)

Le Dr Saïd Ouichou, médecin généraliste est candidat sans étiquette à la mairie du 8e secteur de Marseille. Une décision qui l’a amené à être menacé par l’élu LFI Sébastien Delogu après une campagne d’affichage.

Un SMS menaçant de Sébastien Delogu

"J’ai commencé une campagne d’affichage depuis deux semaines car j’envisage de participer aux municipales de 2026, explique-t-il. Nos affiches ont été systématiquement recouvertes par celles de La France Insoumise et de Sébastien Delogu. Il affiche partout, dans toute la ville, sur les 16 arrondissements. Il occupe tous les espaces d’expression libre répartis dans notre ville."

"Je le connais, puisque c’est mon patient. Je lui ai fait un petit message très sympathique, courtois. Pour lui dire que l’on peut se partager l’espace, se respecter. Ce ne sont pas mes méthodes, d’autant plus que ses équipes ont été victimes de violence et qu’il s’en est remis à la justice pour faire valoir ses droits. Là-dessus, il me répond de façon violente lapidaire : 'ne me parle plus jamais de politique, je ne te le permets pas. Reste à ta place. C’est la dernière fois que je te le dis.' "

Mener une campagne violente

"Qu’est-ce qui va se passer la fois d’après ?", s'interroge le Dr Saïd Ouichou. Je ne me suis pas senti en sécurité. Ma famille m’a incité à divulguer cette information. Je suis allé au commissariat du 12e arrondissement de Marseille, déposer une main courante. Je ne me sens plus en sécurité devant quelqu’un déjà condamné pour violence. C’est malheureux que M. Delogu n’ait pas saisi que nous sommes dans un espace public politique. Nous sommes en démocratie, et ces méthodes sont inacceptables."

"Il y a des gens qui ont envie de mener une campagne violente, qui n’ont pas envie de respecter les autres et de se battre sur le plan des idées. Ils veulent absolument, avec ces méthodes, prendre le pouvoir sur cette ville. Nous n’en voulons pas. LFI a déjà lancé des idées comme la suppression de la vidéosurveillance. Nous voulons empêcher que cette ville soit remise entre les mains de LFI. La société civile doit s’exprimer et rejeter la violence. Quand il y a hold-up de l’expression publique, nous ne sommes plus en démocratie."

Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Jean-François Achilli.

Cliquez ici pour écouter "C'est à la une"

L'info en continu
09H
08H
07H
05H
04H
23H
20H
19H
17H
Revenir
au direct

À Suivre
/