Le journaliste Périco Légasse a rejoint Sud Radio le 3 octobre 2025 et anime "La France dans tous ses États", du lundi au jeudi de 12h à 14h. "Dans 'La France dans tous ses états', on peut toucher à tout, on peut couvrir plein d'informations et aller jusqu'au fond des choses sans avoir peur de dire des vérités qui dérangent. C'est assez bateau, mais aujourd'hui c'est essentiel dans le débat politique actuel", estime-t-il au micro de Sud Radio.
Périco Légasse : "André Bercoff m'a dit : 'Mon chéri, c'est à ton tour, je te passe la patate chaude'"
Gilles Ganzmann : Comment s'est faite votre arrivée sur Sud Radio ?
Périco Légasse : Je croise Patrick Roger dans une cérémonie bachique, on dégustait du champagne et des petits fours. Il me demande comment ça va. C'était au mois de juin ou de mai. J'ai dit : "Écoute, je suis sur RMC avec Estelle Denis, qui est une immense professionnelle dans une émission qui s'appelle 'Estelle Midi'. À part ça, je ne sais pas ce qui m'arrive. J'étais longtemps sur CNews - évacué, j'étais avec Sonia Mabrouk - LCI évacué, BFMTV évacué… Je suis à ce point casse-couille, à ce point clivant ou provocateur ou insolent ?". Il me dit : "Non, t'inquiète pas, c'est la télé, ça va, ça vient". Et au mois de septembre, son nom apparaît sur mon portable : "Patrick Roger, qu'est-ce qu'il me veut, celui-là ?". Il me dit : "Est-ce qu'on peut se voir ?'. Et il me dit : "Voilà, c'est une émission qui est tous les jours du lundi au jeudi de 12 heures à 14 heures, tu serais un petit peu le patron, avec Maud Koffler à tes côtés". Et voilà, dans mon confort, je rentre chez moi et j'ai dit à ma femme, Natacha Polony : "Bon, il m'a proposé, mais bon, je crois que c'est pas pour moi. C'est un petit peu trop". Elle me dit : "Pardon ? Tu veux que je te dégage ?". Elle me dit : "T'as une heure pour rappeler Patrick Roger et lui dire que c'est OK, sinon tu dégages. Je ne veux pas d'une mauviette à la maison. Tu vas retirer tes chaussons, tu vas remettre tes bottes".
Avec André Bercoff, on a fait la passation de pouvoir le vendredi 3 octobre, je lui ai dit : "Pourquoi tu m'as fait ça ? J'étais peinard chez moi". Il m'avait dit : "Mon chéri, c'est à ton tour, je te passe la patate chaude, mais je suis là le vendredi", je suis donc sous surveillance.
"Nous nous engageons et nous nous assumons en restant dans le bon sens et la vérité"
Valérie Expert : Après ce passage dans à peu près toutes les rédactions, vous sentez-vous à l'aise à Sud Radio ?
Périco Légasse : Certainement, j'étais pas mûr ou un peu chien fou. Moi qui suis né dans le concept des radios libres, j'ai fait tous les médias possibles. Et je suis arrivé à la bonne équation aujourd'hui. Je suis dans l'ADN de cette maison. En quatre jours, j'ai compris que vous étiez des gens adorables.
Valérie Expert : Ressentez-vous la liberté de parole que revendique Sud Radio ?
Périco Légasse : C'est vraiment une radio libre où on sent qu'on peut dire ce qu'on veut. On peut dire les choses telles qu'elles sont. Nous nous engageons et nous nous assumons en restant dans le bon sens et la vérité. En tout cas, c'est une radio où le ton est libre. Je ne dis pas qu'ailleurs ce n'est pas libre, mais on fait tellement attention à ce qu'on dit… Le moindre dérapage vous vaut sur les réseaux sociaux, ou encore la direction vous appelle en disant 'attention'.
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