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La réforme du travail inquiète les Français qui restent opposés aux ordonnances

Par Mathieu D'Hondt

La réforme du travail inquiète les Français qui restent opposés aux ordonnances, selon un récent sondage publié ce mercredi par Elabe.

La réforme du travail inquiète les Français qui restent opposés aux ordonnances

Alors que les débats font rage autour de la réforme du Code du travail, annoncée comme la première mesure phare du quinquennat Macron, l'opposition au projet semble gagner du terrain chez les adversaires de la majorité, mais aussi dans l'opinion publique.

Au lendemain d'un communiqué de la CGT, qui a lancé un appel à une grande journée d'action et de grève le 12 septembre prochain, l'institut Elabe nous apprend* que ladite réforme inquiète une majorité des Français (61%), lesquels restent par ailleurs très opposés au principe des ordonnances, que le président souhaite utiliser pour légiférer sans que ses plans soient contrecarrés par le Parlement. 

Les sympathisants du Front national et de la gauche sont les plus inquiets

Si l'on en croit les résultats de ce sondage réalisé pour BFM TV, la volonté commune d'Emmanuel Macron et de son premier ministre Édouard Philippe de réformer le droit du travail suscite de "l'inquiétude" chez 61 % des personnes interrogées, quand seulement 29% font part de leur "confiance". Enfin, 10% des sondés y sont indifférents. Les personnes les plus inquiètes restent les sympathisants du Front national (84%) et de la gauche (71%), qui composent traditionnellement la base de l'électorat ouvrier. Inversement, ceux qui ont plébiscité M. Macron lors de la présidentielle sont les plus confiants quant au bien fondé du projet. Ainsi, 67% des électeurs ayant donné leur voix au chef de l'État, lors du premier tour, affichent leur confiance.

Notons que parmi les mesures annoncées, le plafonnement des indemnités prud'homales en cas de licenciement abusif reste celle à laquelle les personnes sondées sont le plus opposées (61%). D'autre part, La méthode des ordonnances demeure un procédé loin de faire l'unanimité puisque 58% des Français interrogés se prononcent contre son usage.

*Le sondage a été réalisé les 27 et 28 juin par Internet auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française majeure, selon la méthode des quotas
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