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Donald Trump à Paris : partenaire historique et désaccords profond 

Par Benjamin Rieth avec AFP

Emmanuel Macron a justifié jeudi, dans un entretien commun à Ouest-France et aux journaux allemands du groupe Funke, l'invitation faite à Donald Trump pour le 14 Juillet par sa volonté de "célébrer une relation incontournable dans le domaine de la sécurité"

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Emmanuel Macron a expliqué, jeudi, dans un entretien à Ouest-France et aux journaux allemands du groupe Funke, les raisons de l'invitation de Donald Trump pour les célébrations du 14 juillet. Le président des États-Unis doit atterrir jeudi matin à Paris pour une visite de deux jours dans la capitale. Emmanuel Macron estime ainsi que la France et les États-Unis ont "un point de convergence essentiel : la lutte contre le terrorisme et la protection de nos intérêts vitaux. Que ce soit au Proche ou Moyen Orient et en Afrique, notre coopération avec les Etats-Unis est exemplaire"

Une relation incontournable

Rappelant que les États-Unis sont "nos premiers partenaires en termes de renseignement, en termes de coopération militaire, en termes de lutte conjointe contre le terrorisme", le chef de l'État souligne que "c'est aussi un partenaire historique". "C'est pour cela que j'ai invité Donald Trump pour le 14 Juillet, pour célébrer l'entrée en guerre à nos côtés des troupes américaines il y a 100 ans, leur rendre hommage et célébrer une relation qui est incontournable dans le domaine de la sécurité", a-t-il affirmé. "Nous avons besoin des Etats-Unis d'Amérique", reconnaît le chef de l'Etat français.

Désaccords sur l'environnement et le protectionnisme

Pour autant Emmanuel Macron estime aussi que "le monde occidental se fissure depuis l'élection" de Donald Trump, et il évoque des "différends", et en particulier "un désaccord sur le climat". "Je le regrette, je le combats, avec beaucoup de force", ajoute M. Macron, qui promet de faire "tout pour convaincre les villes, les États fédérés, les entrepreneurs américains de nous suivre. Les Américains seront de fait dans l'accord de Paris, que l'Etat fédéral le veuille ou non, grâce à cette mobilisation locale très forte"

Le président souligne également des "différends sur le commerce", en déplorant "une tentation protectionniste (qui) renaît aux Etats-Unis". "Je souhaite qu'on défende le libre et juste commerce. Le protectionnisme est une erreur, c'est le frère jumeau du nationalisme et cela conduit à la guerre", insiste-t-il, tout en assurant "qu'on peut trouver des espaces communs pour lutter contre les pratiques inacceptables comme le dumping".

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