De plus en plus critiquée et remise en cause ces derniers mois par des mouvements et partis populistes ayant le vent en poupe dans plusieurs pays, l’Union européenne ne cesse de faire parler d’elle ces derniers temps. Alors que les Pays-Bas ouvrent ce mercredi une séquence électorale potentiellement décisive avec les prochaines élections en France et en Allemagne, les instances bruxelloises ont également fort à faire avec la mise en place du Brexit, qui a franchi une nouvelle étape cette semaine au Parlement britannique.
Brexit : Donald Tusk met les choses au clair et avertit Londres
Mais alors que l’hypothèse d’un divorce sans accord mutuel entre le Royaume-Uni et l’Union européenne est régulièrement évoquée, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a mis en garde le gouvernement britannique. "Je veux être clair sur le fait qu'un scénario "sans accord" serait mauvais pour tous, et en particulier pour le Royaume-Uni. Nous ne nous laisserons pas intimider par des menaces", a-t-il déclaré devant le Parlement européen à Strasbourg.
Jean-Claude Juncker "scandalisé" par les propos d’Erdogan
Par ailleurs, l’unité diplomatique des États membres est actuellement mise à rude épreuve suite aux épisodes de fortes tensions entre la Turquie d’un côté, et l’Allemagne et les Pays-Bas de l’autre. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est ainsi dit "scandalisé" par l’attitude de Recep Tayyip Erdogan dans cette affaire. "J'ai été scandalisé par ce qui a été dit par la Turquie sur les Pays-Bas, l'Allemagne et d'autres (pays) et je n'accepterai jamais cette comparaison entre les nazis et les gouvernements actuels", a-t-il confié lui aussi devant les eurodéputés.