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7 octobre 2023 : un an après, une députée Française en Israël

Par Jean Baptiste Giraud

Un an après les massacres du 7 octobre, Caroline Yadan, député EPR des Français de l’étranger, se rend sur le site du festival Nova.

7 octobre
Des personnes tiennent des portraits de l'otage israélienne Daniela Gilboa, retenue par le Hamas, lors d'un rassemblement de soutien à Israël et aux victimes de l'attaque du 7 octobre 2023, le 6 octobre 2024, à Paris (STEPHANE DE SAKUTIN - AFP)

Caroline Yadan, député EPR (Ensemble Pour la République) des Français de l’étranger, a décidé de se rendre en Israël, sur sa circonscription, pour commémorer le massacre du 7 octobre 2023 par le Hamas.

7 Octobre : la route du massacre

La députée EPR se rend aujourd’hui dans le sud du pays. "Je m’apprête à me rendre avec une délégation de parlementaires sur les lieux du festival Nova. Il y aura beaucoup de cérémonies. Nous sommes dans un pays qui a vécu la pire barbarie antisémite de notre siècle. Un an après, la blessure est toujours béante, 100 otage sont encore entre les mains du Hamas."

Deux Français sur toujours retenus en otage un an après. Caroline Yadan va emprunter la route 232, qui longe la bande de Gaza et devient une route du souvenir. "Cela été la route du massacre. Quand plus de 3 000 terroristes sont arrivés de la bande de Gaza, ils n’avaient qu’un objectif génocidaire. Une intention d’éradiquer un peuple pour ce qu’il était. Ils se sont livrés à des massacres q’un esprit humain a du mal à concevoir. Aujourd’hui, il y a des photos, des souvenirs, car la mémoire est indispensable."

"Emmanuel Macron a tort"

Emmanuel Macron, suite à ses propos sur les arrêts de livraison d’armes, a appelé le Premier ministre Israélien, qui avait estimé qu’il devrait avoir honte. « Je suis députée des Français de l’étranger, pas ministre des Affaires étrangères, rappelle Caroline Yadan, député EPR (Ensemble Pour la République) des Français de l’étranger. Je dis toujours ce que je pense. Et je pense qu’en la matière, on ne peut pas faire du en même temps."

"Nous sommes face à une organisation terroriste qui veut détruire un pays démocratique. La moindre des choses, c’est de l’aider à faire face à ce terrorisme islamiste qui a menacé la France hier et le fera demain. Il faudrait une coalition internationale pour soutenir Israël. Si demain le Hamas rend les otages, il y a la paix. Si demain Israël baisse les armes, elle disparait de la carte. C’est cela la réalité. Emmanuel Macron a eu tort. Je lui ai dit ma colère et mon incompréhension."

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