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Djamel Mazi : "Dans les bidonvilles à Mayotte, les conditions de vie sont indignes"

Le journaliste Djamel Mazi était l'invité de Valérie Expert et Gilles Ganzmann dans "Sud Radio Média" le 2 février 2023 dans "Le 10h - midi".

Djamel Mazi
Djamel Mazi, invité de Valérie Expert et Gilles Ganzmann dans "Sud Radio Média" sur Sud Radio.

Le 2 février 2023 à 23 heures, France 2 diffuse le premier numéro de "Sur la ligne", son nouveau magazine d'information internationale, présenté par Djamel Mazi et Christophe Kenck.

 

Djamel Mazi : "C’est aussi un exercice de transparence : on montre nos conditions de tournage"

"C’est courageux de la part du service public de lancer ce magazine. Parce que, comme on dit dans le journalisme, 'plus c’est loin, moins ça intéresse'. Ce magazine, c’est aussi un exercice de transparence : on montre nos conditions de tournage, comment on tourne sur place. On tourne avec deux smartphones. C’est l’originalité de ce magazine. Lorsqu’on a tourné le pilote, ça nous a permis de nous apercevoir que ça permettait d’être discret, notamment quand on tourne des personnes fragiles. Cela fait moins peur que quand on arrive avec une grosse caméra et un appareil photo. Cela permet beaucoup plus de proximité avec les gens qu’on interviewe", a commenté Djamel Mazi.

 


"L’idée était de choisir une frontière, non seulement physique, mais aussi psychologique, et d’aller voir les gens des deux côtés de cette frontière. Pour ce numéro, on est aux Comores et à Mayotte", a annoncé Djamel Mazi.

"À Mayotte, il y a officiellement 300.000 habitants, mais officieusement, il y en a le double"

"Pour les habitants de Mayotte, leur île est devenue un enfer. Il y a une délinquance juvénile. C’est à Mayotte que se trouve le plus grand bidonville de France et même d’Europe. On y a rencontré une ancienne journaliste qui s’est engagée en politique, et qui est très remontée. Elle dénonce l’inaction de l’État et réclame le durcissement du droit du sol. Les Comoriens y voient un eldorado pour la santé, pour l’éducation, pour les libertés. Et aujourd’hui, il y a officiellement 300.000 habitants, mais officieusement, il y en a le double. C’est une île qui est arrivée à saturation à tous les niveaux, que ce soit l’école, l’hôpital ou les routes.

 


Les Mahorais sont très accueillants, très chaleureux. Dans les bidonvilles, en revanche, c’est pas simple, c’est là que se trouvent des gangs, des chefs de gangs très, très jeunes. Alors, on y est allés soit avec la police, soit dans le cadre d’une opération de ramassage des déchets. Je n’ai jamais vu ça dans ma vie, c’est des conditions de vie indignes. Je trouve ça dingue que ce soit en France", a poursuivi Djamel Mazi.


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