Après plus de vingt ans d’absence, "Plein les yeux" fait son grand retour sur RMC Story, le mercredi 17 décembre 2025. Carole Rousseau et Jacques Legros reprennent les commandes de l’émission dans une ambiance à la fois complice et mordante, qui fait tout le sel de leur duo. Un retour très attendu. À l’heure où les réseaux sociaux regorgent d’images saisissantes, "Plein les yeux" va plus loin : l’émission ne se contente pas de les montrer. Elle retrouve les témoins et les acteurs de ces scènes marquantes, et s’appuie sur des experts pour apporter un éclairage précis, des explications et des informations inédites. Au total, plus d’une vingtaine d’histoires, émouvantes, spectaculaires ou totalement insolites, revisitées et remises en perspective.
Carole Rousseau : "Il y a une vie en dehors de la télé"
Valérie Expert : Vous avez disparu des écrans, pourquoi ?
Carole Rousseau : Parce que ce qu'on me proposait ne m'intéressait plus. J'en avais marre de faire cette émission dans la foulée, à m'habiller et me déshabiller derrière un rideau, en une heure et demie pour tout faire. Je me disais : "ça n'a plus de sens". J'aime bien faire les choses qui ont du sens. Je ne suis pas accrochée à l'antenne. Je travaille toujours dans l'image, je fais pas mal d'insitutionnel : je fabrique des films pour des entreprises, j'anime des séminaires, et c'est vachement sympa. Les gens sont en demande de savoir-faire. Et c'est des gens normaux, avec des rapports normaux, et puis c'est une créativité différente. Donc oui, il y a une vie en dehors de la télé.
Valérie Expert : Comment s'est fait le retour de cette émission ?
Carole Rousseau : Je n'ai pas dit 'oui' tout de suite. Quand le directeur des programmes m'a proposé de refaire un "Plein les yeux", je lui ai ri au nez. Parce que c'est comme les ex : on n'y retourne plus. Donc, je lui ai dit : "de toute façon c'est avec Jacques ou c'est pas". Le temps a passé, j'ai oublié. Puis on m'en a reparlé plusieurs mois après. Et donc j'ai appelé Jacques [Legros], que je n'avais pas revu depuis dix ans. Et au cours de cette conversation on a retrouvé une espèce de bonhomie, de complicité, comme si on ne s'était pas quittés.
"On s'est demandé ce qu'on va apporter de plus par rapport à tout ce qu'on voit au quotidien"
Gilles Ganzmann : Il y avait une règle dans "Plein les yeux" : il n'y a jamais d'accident grave et pas de mort dans les images…
Carole Rousseau : C'est la règle de base. Et dans la mesure du possible, on essaie de retrouver les témoins qui viennent raconter leurs mésaventures.
Gilles Ganzmann : "Plein les yeux" à l'ère des réseaux sociaux, cela doit être très différent. Car on a déjà vu toutes les images…
Carole Rousseau : Absolument, ça a été l'un des enjeux. On s'est demandé ce qu'on va apporter de plus par rapport à tout ce qu'on voit au quotidien. Et c'est là que je trouve que l'ADN de "Plein les yeux" a repris son rôle : on s'est intéressés à certaines images, il y en a certaines qu'on a déjà vues. Mais on apporte une plus-value, un témoin qui vient raconter son histoire.
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