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Alexandre Arcady : "L'intérêt du 'Grand Pardon', c’est le titre"

Le réalisateur Alexandre Arcady était l'invité de Valérie Expert et Gilles Ganzmann dans "Sud Radio Média" le 30 janvier 2023 dans "Le 10h - midi".

Alexandre Arcady
Alexandre Arcady, invité de Valérie Expert et Gilles Ganzmann dans "Sud Radio Média" sur Sud Radio.

Le 26 janvier 2023, la chaîne Ciné+ a diffusé le documentaire "Alexandre Arcady, une histoire de cinéma". Il est disponible sur MyCanal.

 

Alexandre Arcady : "C’est très jubilatoire d’écrire une série"

Alexandre Arcady a tout d’abord parlé de son projet du moment. "Je suis en train d’écrire une série à partir du 'Grand pardon' avec mon fils, avec Alexandre Aja, qui était un gamin de trois ans dans le film. Et quand il m’a dit je veux écrire la série avec toi, je me suis lancé. C’est très jubilatoire d’écrire une série. Dans 'Le Grand pardon', en deux heures, on a évoqué des personnages. Et là, on va pouvoir élargir le spectre. On va mettre cette série dans les années 1970. L’intérêt du 'Grand Pardon', c’est le titre. Vous êtes devant la télé, sur une plateforme, on clique plus facilement sur une marque connue."

 


"J’ai toujours voulu faire des films grand public. J’ai toujours parlé de choses que je connaissais, avec lesquelles j’avais de l’intimité. Et quand on a cette intimité avec les sujets, on est beaucoup plus vrai, beaucoup plus juste, et ça touche profondément", a déclaré Alexandre Arcady.

"Avec les chaînes du service public, il est devenu plus difficile d’obtenir des financements"

Alexandre Arcady a raconté une anecdote sur le tournage du célèbre film Rabbi Jacob. "À l’époque, j’étais acteur, je voulais être dans le film, je passais le casting. En plus, je rentrais d’Israël. Et il y avait une directrice de casting qui s’appelait Margot Capelier, qui m’a dit : 'Vous ne connaissez pas un orchestre de musique yiddish ?' J’ai dit : 'Non, mais je connais un groupe de danseurs et de chanteurs folkloriques israéliens, vous devriez aller les voir'. Et je suis un peu le parrain de cette danse mythique, qui n’était pas prévue dans le scénario. Ce n’est qu’après avoir vu le groupe que Gérard Oury a transformé la musique en danse."

 


Est-il devenu compliqué de faire des films aujourd’hui ? "Oui. Surtout après le Covid, il faut faire venir les gens dans les salles. Les plus de 40 ans viennent plus facilement. C’est les autres qu’il faut faire venir. Alors il faut créer des événements. Tout le monde a un peu peur, mais je dois dire qu’il y a très peu d’élus pour beaucoup de candidats, surtout pour être financés par des télévisions. Canal+ joue un rôle formidable dans le financement du cinéma français, et heureusement. Mais concernant les chaînes de télé, surtout le service public, c’est devenu plus difficile", a répondu Alexandre Arcady.


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