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"Parcoursup n'est pas un algorithme" affirme Sylvie Retailleau

Par Aurélie Giraud

Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, était “L’invitée politique” sur Sud Radio.

Sylvie Retailleau Parcoursup
Sylvie Retailleau, interviewée par Stéphanie de Muru, dans “L’invité politique”.

Parcoursup, bourse pour les étudiants, remaniement ministériel : Sylvie Retailleau a répondu aux questions de Stéphanie de Muru.

Parcoursup : "L'idée est de ne laisser personne au bord du chemin"

La première étape du processus d'admission sur la plateforme Parcoursup s'est achevée vendredi 7 juillet 2023. "À la fin de la phase principale, environ 77.000 candidats ont été basculés sur la phase complémentaire. Il reste environ 100.000 places pour 6.300 formations et sur ces 77.000 candidats, déjà 39.000 ont reçu une proposition" annonce  Sylvie Retailleau. Tous les candidats sur phase complémentaires sont appelés un à un ou contactés par mail. La ministre garantit-elle aux lycéens que chacun aura une place à la rentrée ? "Le mieux est de regarder les chiffres des années précédentes. L'année dernière avec la commission accès plus la phase complémentaire, on a évalué à la fin que 160 bacheliers étaient sans proposition, sur 900.000 candidats".

"L'idée est de ne laisser personne au bord du chemin" assure Sylvie Retailleau. "L'enseignement supérieur et le rectorat se mobilisent pour trouver une solution et surtout la voie pour tous les jeunes". La ministre a déclaré dans Le Parisien "Parcoursup ça marche". Mais la plateforme fait l'objet de nombreuses critiques. "S'il y a des améliorations à faire, Parcoursup rend accessible à tous une offre de 21.000 formations en France, avec une gestion de l'attribution des places". "On entend les critiques et les inquiétudes des enfants et des familles. Mais quand on choisit son avenir, c'est un moment de stress. Notre rôle est de réduire le stress inhérent à cette période".

 

"Parcoursup n'est pas un algorithme"

Beaucoup de critiques persistent, notamment sur l'opacité du processus de sélection de Parcoursup. Emmanuel Macron a demandé de travailler sur l'humanité du système. "Des efforts ont été faits sur la demande du président de la République, très attentif à l'avenir de la jeunesse et donc à cette plateforme" assure Sylvie Retailleau. "Cette année, toutes les formations mises sur Parcoursup ont été accompagnées de critères d'examen des voeux par chaque responsable de formation. On a fait un grand pas sur la transparence, on a revu l'ergonomie de la plateforme, la compréhension. Parcoursup est un outil de formation très riche donc complexe. On travaille à rendre les informations plus claires aux élèves et à leurs familles".

La plateforme conserve une réputation "d'usine à gaz". Certains évoquent un tri social, une fabrique à élite ou encore une égalité de façade. "Parcoursup est un outil qui permet à tous les élèves d'accéder à toutes les formations" se défend la ministre. "Elles se font suivant l'orientation et on travaille pour améliorer l'orientation, qui est la clef de la réussite des études". Parcoursup donne parfois  l'image d'un robot, d'un algorithme qui décide. "Derrière Parcoursup, il y a beaucoup d'humains qui travaillent" affirme Sylvie Retailleau. "Parcoursup n'est pas un algorithme. Ce sont des gens, des commissions, des enseignants qui étudient les dossiers". "Comme de tous temps, ils les regardent en se demandant si l'étudiant a une chance de réussite dans la formation, c'est ce qui les guide".

 

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger.

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