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"Nous sommes face à une guérilla, pas à une émeute" affirme Nicolas Dupont-Aignan

Par Aurélie Giraud

Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et président de Debout La France, était “L’invité politique” sur Sud Radio

Nicolas Dupont-Aignan carburant
Nicolas Dupont-Aignan, interviewé par Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, le 27 septembre 2023, dans “L’invité politique”.

Émeutes : le bilan de la dernière nuit a été calme, avec le même dispositif policier que ces derniers jours. Le calme va-t-il durer ? Nicolas Dupont-Aignan a répondu aux questions de Stéphanie de Muru.

Émeutes : "Ils se calment mais ça peut reprendre demain matin !"

Nicolas Dupont-Aignan "se réjouit que ce soit plus calme", "mais pour combien de temps ?" interroge-t-il. "Et surtout, l'essentiel c'est de tirer les leçons". Le député confie être "inquiet car c'est toujours la même méthode. Dès que ça se calme, on passe à autre chose. On est dans la compassion, mais derrière, qu'est ce qu'on fait ? Les responsables politiques de la majorité, le gouvernement, n'ont pas compris que c'est la politique menée depuis des années, qu'ils ont confortée, qui a abouti à ce chaos".

"Il faut traiter les causes de ce chaos" estime Nicolas Dupont-Aignan. Il dénonce une "incapacité à mettre en place des peines de prison". Mais aussi "une école qui a abandonné, avec le 'surtout pas de vague', une immigration massive qu'on n'intègre pas, une économie bouchée dans ces quartiers". "Ils se calment mais ça peut reprendre demain matin ! Les policiers et gendarmes ont été obligés de protéger mais pas d'aller vers les quartiers tellement la masse était immense. La situation est catastrophique".

 

"Nous sommes face à une guérilla, pas à une émeute"

"On a eu des plans banlieues pas inutiles, avec des milliards pour rénover les bâtiments. Mais ce sont des pansements qu'on a mis, on n'a pas traité la cause". "Il y a des choses concrètes à faire" affirme Nicolas Dupont-Aignan, qui annonce publier 20 propositions. "Il faut une dissuasion de la peine. La sanction, la peur de la prison. Quand il n'y a pas de dissuasion de la peine, il n'y a plus d'autorité. On ne peut pas mettre un policier derrière chaque jeune".

Les émeutiers sont pour la plupart mineurs, âgés entre 14 et 17 ans. Nicolas Dupont-Aignan affirme être lui aussi contre la suppression de l'excuse de minorité. "Je l'ai proposé 100 fois. Nous avons aujourd'hui des mineurs qui sont dans la guérilla. Nos dirigeants n'ont pas compris que nous sommes face à une guérilla, pas à une émeute. S'il n'y a pas de dissuasion de la peine, il n'y aura pas de retour de l'ordre" insiste le député.

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger.

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