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Toulouse : nuit de violences dans les quartiers du Mirail et de Bellefontaine

Par Mathieu D'Hondt

Nuit d'émeutes dans les quartiers toulousains du Mirail et de Bellefontaine, où plusieurs véhicules ont été incendiés.

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Les carcasses calcinées et encore fumantes des véhicules incendiés témoignaient bien ce lundi des violences survenues la veille dans les quartiers du Mirail et de Bellefontaine, à Toulouse (Haute-Garonne).

Ainsi, pendant près de 4h, 200 policiers, gendarmes et autres CRS ont fait face à des émeutiers, après que des poubelles et des voitures ont été incendiées. Des violences urbaines auxquelles les forces de l'ordre ont répondu en tirant pas moins de 300 grenades lacrymogènes. L'un des objectifs était de protéger le commissariat de Bellefontaine, qui avait reçu la visite du ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, en mars dernier. Ce n'est qu'aux alentours de 23h, après plus de 3h d'affrontements, que les pompiers ont pu intervenir et mettre fin au sinistre. Aucun blessé n'est à déplorer et la police n'a procédé à aucune interpellation.

Comment expliquer un tel déferlement ? Que s'est-il réellement passé pour que ces quartiers, réputés "sensibles", de la "Ville Rose" s'embrasent à ce point ? Selon plusieurs sources policières relayées par nos confrères de France 3 Occitanie, il pourrait y avoir un lien entre ces violences et le contrôle d'identité d'une femme en niqab, survenu dans la journée de dimanche. Le suicide d'un détenu de la prison de Seysses est également évoqué. Toujours est-il que la question demeure.

En attentant, par crainte de nouveaux débordements, la préfecture de la Haute-Garonne a décidé d'interdire la vente et le transports de carburant au détail, a-t-on appris ce lundi soir dans un communiqué.

Reportage de Christine Bouillot

 

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