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Sète : dix évasions du Centre de rétention administrative

Par Jean Baptiste Giraud

Une nouvelle évasion à déplorer de personnes au profil dangereux, depuis le Centre de rétention administrative de Sète.

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Moins d'effectifs de police dans les villes durant les JO. (Brasil2 de Getty Images Signature - Canva Pro)

Dix individus se sont échappés d’un Centre de rétention administrative (CRA) à Sète. Tous originaires d’Afriques du Nord, trois Marocains, quatre Tunisiens, deux Algériens et un Libyen, ils ont entre 18 et 35 ans.

Sète : des profils dangereux

"Il faut rappeler que le CRA de Sète n’est pas un bâtiment neuf, précise David Leyraud, responsable du syndicat Alliance police nationale Occitanie. Ce n’est pas une prison, il n’y a pas les mêmes mesures de sécurité. Ils sont parvenus à ouvrir une trappe d’aération et, depuis les toits, à accéder à la rue."

"Aujourd’hui, la majorité des personnes retenues dans ces CRA sont en réalité des sortants de prison. En attente d’expulsion, ils ont des profils dangereux. Je le rappelle, on ne va pas en prison pour des peccadilles."

 

Des CRA pas assez sécurisés

"Il faut avoir agressé quelqu’un, avoir commis un certain nombre de délits, avoir fait un certain nombre de victimes avant de se retrouver en prison, rappelle David Leyraud, responsable du syndicat Alliance police nationale Occitanie. Donc, aujourd’hui, les CRA ne sont pas adaptés eu égard aux personnes qui y sont retenues."

Pour l'instant, seuls deux des évadés ont été de nouveau interpellés. "Ce qui s’est passé à Sète doit être un signal fort. À Toulouse également, il y a récemment eu des évasions par les toits, la nuit sous la pluie. Deux collègues avaient été blessés. Les policiers font le maximum, mais ces CRA ne sont pas assez sécurisés."

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