Aujourd’hui qu’on s’intéresse vraiment aux stéréotypes entre les deux sexes, on ne cesse de découvrir des habitudes que nous avons, ancrés depuis des siècles dans nos schémas mentaux et qui prouvent les différences incroyables de traitement entre les hommes et les femmes. Et en effet, une étude de l’université de Yale révèle que nous prendrions plus au sérieux la douleur des garçons que celle des filles. Ce qui forcément entraîne de nombreuses conséquences, pas sympathique pour les femmes on s’en doute
Comment peut-on sans s’en rendre compte étant moins sensible à la douleur des filles ? Les chercheurs expliquent que lorsqu’ils se font mal de la même façon, à blessure égale, comme les garçons sont généralement plus réservés, parlent moins, s’expriment peu, s’ils pleurent ou se plaignent on pense que c’est sérieux. Les filles, par contre, sont plus bavardes, s’exprimant bien et sachant mieux décrire ce qu’elles ressentent. On aurait donc tendance à penser qu’elles jouent la comédie, qu’elles en font des tonnes et que ce n’est pas si grave que ça, toutes des chochottes !
Et en grandissant, cette injustice continue ? C’est ce qui a le plus intéressé les chercheurs : ils vont continuer à travailler la question et notamment d’éventuelles dérives au sein même du corps médical. Car disent-ils dans leur conclusion, si ce genre d’idées préconçues continuent quelque soit l’âge, cela aurait des conséquences en biaisant l’idée même que les médecins ou les infirmières se font de la douleur de leurs patients. Et entraîner des différences de traitement, on pourrait constater que les hommes sont mieux suivis et aidés que les femmes. Comme quoi, le 8 mars sert à quelque chose, en attendant qu’on n’ait plus besoin d’un 8 mars pour une société plus égalitaire !