De plus en plus de gens ont peur de l’avenir. Entre les mauvaises nouvelles quasi-quotidiennes sur l’état de notre planète et ceux qui annoncent le grand effondrement, il faut être sacrément optimiste ou inconscient pour ne pas se poser des questions. D’où l’affolement de certains que les psys constatent dans leurs cabinet et qu’ils ont appelé l’éco-anxiété. Il atteint surtout les jeunes et a été étudié par un chercheur australien, Glenn Albrecht avec son lot de manifestations, dépressions, nuits blanches, palpitations, pensées obsessionnelles, etc.
Et que faire ?
La réponse banale : soyez zen, faites de la méditation, lâcher prise, etc. mais dans le Figaro Psychologie, on explique que ça ne sert à rien. Se concentrer sur son nombril avec sa petite séance de méditation quotidienne ne résout rien. De nombreux livres sortent sur ce sujet qui nous invitent à reprendre contact avec le réel, au contraire ! Plutôt que de rester dans sa bulle à manger des graines en position de lotus, à fuir finalement, la meilleure stratégie est d’arrêter de se répéter toute la journée qu’on va à la catastrophe et de se choisir un rôle, une mission : moi, qu’est-ce que j’ai envie de faire pour améliorer la situation, participer, me resynchroniser à la vie au lieu de m’en couper ?
Par exemple ?
C’est très personnel, certains adhèrent à une association militante, d’autres feront du bénévolat, certains vont cultiver un jardin sans aucun pesticide, d’autres deviendront végétariens, chacun à sa manière participe à ce grand mouvement. Cela permettra de positiver, de se concentrer sur une action, une solution et de sortir de soi-même et de ses angoisses. Et de faire partie de ce grand mouvement actuel. Plutôt que de se marteler « on va tous mourir, au secours », se répéter « je fais partie d’un mouvement unique et fort pour sauver l’humanité et se battre pour un avenir meilleur », le message est plus intéressant non ?