Décathlon précise renoncer "à l’heure qu’il est"… C'est-à-dire que c’est partie remise pour commercialiser le hijab running en France. L’enseigne est dépassée par les messages d’insultes sur son site et les appels au boycott sur les réseaux sociaux. Mais qu’est ce qu’une telle polémique traduit ? Si Décathlon avait présenté le hijab comme une cagoule, sa vente passait comme une lettre à la poste. Mais ce qui a heurté bon nombre de personnes, c’est l’emploi volontaire du mot hijab pour vendre un produit. Le mot hidjab est cité dans le Coran non pour décrire un vêtement mais pour caractériser "un écran de pudeur". En utilisant le mot hijab, Décathlon milite pour un islam culturel. Des politiques et des internautes se sont indignés. L’islam culturel ne menace pas nos institutions mais il transforme insidieusement notre société civile. Hier la polémique a fait reculer Décathlon. C’est partie remise ! Si l’enseigne a lancé la commercialisation du hijab en France c’est qu’il y a un marché. L’islam fondamentaliste continue de progresser dans notre pays. Le faire reculer et se battre pour la dignité de la femme, voilà le combat à mener. Décathlon a eu raison de renoncer mais il aurait dû le faire au nom de nos valeurs républicaines et nom sous le coup de la peur.
Les valeurs occidentales que nous portons ne l’entendent pas comme cela. Le voile témoigne de la soumission de la femme à l’homme. Où est le principe d’égalité qui régit notre société française ? Dans le monde, en Iran, en Arabie Saoudite, en Algérie, des femmes se battent pour l’enlever ! La neutralité religieuse est déjà battue en brèche dans le sport. Des femmes sont autorisées à porter le voile pour pratiquer le foot, le judo et le basket. Par gout du profit, Décathlon va encore plus loin en se faisant le relais des promoteurs de l’islam radical. L’enseigne doit réfléchir à cette dimension qui lui fait perdre depuis hier beaucoup de clients. Et c’est heureux qu’il en soit ainsi.