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Yves Veyrier: "Pourquoi pas une nationalisation" de Ford Blanquefort

850 salariés bientôt privés de leur emploi après le nouveau refus par Ford d'une offre de reprise de Punch : cela témoigne de l'impuissance publique actuelle, selon le secrétaire général de Force Ouvrière. Invité du "petit déjeuner politique", Yves Veyrier a aussi dénoncé une idée qui fait son retour, les allocations chômage dégressives pour les cadres, et défendu le mot d'ordre d'une grève générale du 19 mars.

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Pour le secrétaire général de Force ouvrière, la fermeture annoncée de l'usine Ford de Blanquefort (Gironde), pose la question des aides publiques pourtant allouées au site depuis des années. "On a insuffisamment de contrôle des conditions des entreprises qui bénéficient des aides publiques. C'est inacceptable, on ne peut pas laisser des entreprises bénéficier d'aides et s'en aller !". Une nationalisation ne doit pas être exclue selon lui.

Yves Veyrier, selon qui la dégressivité des allocations chômage, idée qui fait son retour dans les sphères gouvernementales, est une fausse bonne idée. "Zéro résultat pour la dégressivité des allocations ! Ce ne sont pas les allocations qui sont responsables du chômage ! Si on met en place une dégressivité pour les cadres, on risque de faire exploser la solidarité. C'est dangereux cette affaire-là. Évaluons les aides et crédits d'impôts aux entreprises avant de chercher à rogner sur les allocations !".

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