single.php

Roland Hureaux : "Emmanuel Macron ne peut pas se déclarer de la République"

Roland Hureaux, auteur de “L’homme qui n’aimait pas la France”, aux éditions de Paris-Max Chaleil, était l’invité de “Bercoff dans tous ses états".

Macron
Roland Hureaux, invité d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.

"Aujourd’hui, on va appeler au rassemblement de tous les républicains pour barrer la route à qui vous savez. Je pense que Macron ne peut pas se déclarer de la République, juge Roland Hureaux. Il a été élu par une violation fondamentale flagrante d’un des principes les plus fondamentaux. Je ne vais pas dire qu’il s'agit d’un principe de la République parce que c’est Louis XVI qui a signé la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, mais ça a été maintenu comme un principe républicain fondamental", explique-t-il au micro de Sud Radio.

"Ce principe dit qu’il y aurait séparation des pouvoirs. Or, s’il n’y avait pas eu une manipulation judiciaire orchestrée par le pouvoir exécutif, c’est-à-dire Hollande et son entourage, Macron n’aurait jamais été élu, raconte Roland Hureaux. Tout ça pour flinguer Fillon qui avait tous les pronostis avec lui au départ de la campagne. Il y a ça, mais il y a plein d’autres choses aussi".

 

Il n'y a pas de "continuité avec les grands républicains"

"Madame Houlette, qui était la directrice du parquet financier, a dit qu’elle avait agi sous pression du garde des Sceaux. Derrière le garde des Sceaux, il s’agit du président de la République. Et autour du président de la République, toute l’équipe de campagne de Macron", explique l’auteur de L’homme qui n’aimait pas la France.

"C’est en prévision du second tour, de l’appel au rassemblement, au sursaut républicain que j’ai écrit ce livre pour montrer qu’on ne peut pas dire que, même dans son style, Macron soit républicain. On ne sent pas du tout la continuité avec les grands républicains de la Troisième République qui nous ont quand même fait gagner la guerre mondiale", juge-t-il.

 

Emmanuel Macron est "un zombie qui exécute des idées venues d'ailleurs"

"Il s’agit de l’exécution de la politique des réseaux mondialistes qui l’ont fait élire et qui gouvernent le monde. Ils ont battu Trump, ils sont très actifs, explique Roland Hureaux. Je ne connais pas la part personnelle qu’a Macron dans son élection. On a parfois l'impression que c’est un zombie qui exécute des idées venues d’ailleurs. Ce qui me frappe, c’est qu’il n’a pris aucune décision où il n’ait l’aval de la technocratie française mais également de la technocratie internationale qui ne se résume pas qu’à Bruxelles".

"Bruxelles est, elle-même, qu’une cheville ouvrière de Davos, de l’OMC, de l’OCDE, de Genève, etc, estime Roland Hureaux. J’aurais aimé, car il est quand même président de la République, qu’il y ait parfois une touche personnelle. Il a par exemple décidé d’élargir le droit au rapprochement familial des immigrés aux frères. Ce ne sont plus seulement le conjoint et les enfants mais aussi les frères, les sœurs et les parents. Quand on sait que le mot ‘frère’ n’a pas du tout la même signification en Afrique qu’ici. Un frère peut être n’importe qui, qui habite dans le même village. On m’a dit qu’il s’agissait d’une directive de Bruxelles", explique-t-il.

 

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

L'info en continu
12H
11H
09H
07H
23H
22H
21H
19H
18H
17H
16H
15H
Revenir
au direct

À Suivre
/